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L’Université d’Angers réaffirme sa volonté d’intégrer pleinement les étudiants en soins infirmiers

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L’Université d’Angers réaffirme sa volonté d’intégrer pleinement les étudiants en soins infirmiers

Suite à la mobilisation des étudiants infirmiers et à la parution de plusieurs articles à propos du souhait de bénéficier des services de l’Université d’Angers, le président de l’Université d’Angers entend réaffirmer la position de l’établissement à savoir son souhait d’une création rapide d’un département de sciences infirmières au sein de l’UFR santé.

Les associations étudiantes ont interpellé depuis plusieurs mois l’Université d’Angers ainsi que la région des Pays de la Loire concernant leur accès à l’ensemble des services de l’université.

« L’Université d’Angers réaffirme aujourd’hui sa volonté que les étudiants en soins infirmiers soient pleinement considérés comme étudiants et que les demandes en ce sens, tant des associations étudiantes que de l’Université d’Angers et de son UFR santé, soient entendues. »
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La position de l’Université d’Angers

L’inclusion de toutes les formations en santé dans l’université est une nécessité, rappelée récemment par les travaux de la grande conférence de santé.

« Cette évolution est la condition du développement d’une recherche en soins infirmiers », explique Isabelle Richard directrice de l’UFR Santé de l’Université d’Angers. « Elle permettra de mutualiser et développer des contenus de formation adaptés aux enjeux et utilisant les ressources du numérique. Enfin, des temps de formation en commun de tous les futurs professionnels de santé sont nécessaires à une réelle collaboration interprofessionnelle au service du patient, élément clé de l’évolution du système actuel de santé. » précise-t-elle.

Une discussion nécessaire avec la Région

Christian Roblédo, nouveau président de l’Université d’Angers prône une pleine intégration des formations en soins infirmiers à l’université.

Il estime que « cette évolution est compatible avec leur répartition sur le territoire, la multiplicité des lieux de stage, hospitaliers et ambulatoires, la professionnalisation de cette formation ».

Définir les modalités, y compris financières, de cette intégration nécessite que les partenaires, étudiants, université, instituts de formation en soins infirmiers, hôpitaux et région se rencontrent et recherchent ensemble les solutions. L’Université d’Angers souhaite que la concertation s’engage au plus vite et permette de dégager des solutions applicables dès la prochaine rentrée universitaire. Christian Roblédo entend aborder ces questions lors de son rendez-vous de début de mandat déjà fixé pour la mi-mai avec Bruno Retailleau président de la région Pays de la Loire.

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