Politique
«Aimer Angers» veut son « 20/20 »
L’opposition était réunie ce mercredi pour présenter son programme « Angers 20/20 ». Pour la minorité du conseil municipal, c’est l’occasion de lancer sa campagne en vue des prochaines échéances municipales, en mars 2020.
Une gauche qui se veut rassemblée
Dans un échiquier politique de plus en plus complexe avec une gauche fracassée, Pierre Laugéry évoque des conditions de rassemblement beaucoup plus compliquée qu’en 2014, aux dernières élections municipales. Aimer Angers souhaite une « fédération de gauche autour de l’agglomération angevine ». Les 1300 sympathisants d’Aimer Angers ne sont pas encartés dans les différents partis politiques qui composent le paysage national. Cependant, ils s’accordent tous pour faire union et travailler avec eux. Les objectifs d’une campagne qui veut « construire les bases d’une vision alternative et rassembler le plus large possible à gauche »
Le programme « Angers 20/20 »
« Et si Angers obtenait 20/20 dans tous les domaines ? ». En se défendant de « garder les pieds sur terre », c’est une idée de rencontres qui se fait à partir de cette question. Un projet de rencontres citoyennes pour définir les évolutions à porter dans la ville d’Angers. Tout le groupe évoque sa « volonté de dialoguer avec les Angevins ». C’est donc un programme de rencontre avec les différentes populations angevines. Dans le programme distribué par Aimer Angers, 10 semaines de quartier sont mises en œuvre pour aller directement à la rencontre des angevins. Cette semaine, Aimer Angers est présent sur le quartier du Centre-Ville La Fayette Eblé avant de s’investir la semaine prochaine dans le quartier des Hauts de Saint-Aubin. Un programme qui s’engage sur toute la ville d’Angers et qui emmène le groupe d’opposition jusqu’à la fin juin. Le programme propose également des rencontres citoyennes autour de différentes thématiques. Une rencontre s’est déjà faite avec des étudiants le 3 avril dernier. Dans les points d’orgue de leurs rencontres, la solidarité, l’écologie, des questions de société et les perspectives pour voir ce à quoi ressemblera la ville d’Angers demain. Un premier bilan sera tiré de cette opération en septembre prochain.
Martin Baranger