Angers

Les Traver’Cé musicales des Ponts-de-Cé donnent rendez-vous les 5 et 6 juillet 2014.

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Credit -Dana et Stephane-Maitec / Rona Hartner

Rendez-vous familial et convivial devenu incontournable.L’année dernière, le festival des Traver’Cé musicales des Ponts-de-Cé a accueilli environ 16 000 personnes.Cette année, c’est la dixième édition et pour cela un rendez-vous tout particulier sera proposé le samedi soir, à la tombée de la nuit.L’accès aux spectacles et aux animations reste libre et gratuit.

La Programmation.

Samedi 5 juillet 2014

3 CONCERTS SUR SCENE:

SAMEDI – 18H : MAMANI KEITA (Mali – traditionnel et électro)

Entière, la chanteuse malienne l’a toujours été. Dans la vérité du chant et de l’instant, elle donne à la notion d’«artiste engagée » un sens éminemment personnel : celle d’une femme qui plonge corps et âme dans la musique, voluptueusement et intensément, comme on plongerait dans les eaux à la fois accueillantes et impétueuses d’un fleuve. Mais avec Kanou, Mamani Keita franchit un nouveau cap, va encore plus loin. Après Electro Bamako (2002), conçu avec Marc Minelli, puis Yelema (2006) et Gagner l’argent français (2011), réalisés avec Nicolas Repac, c’est en effet la première fois qu’elle signe un album sous son seul nom. Après les foisonnants arrangements électroniques, jazz ou rock de ses disques de collaboration, la voici qui revient comme nue et souveraine, dans une œuvre dont elle a dessiné elle-même le cadre et les lignes directrices.

SAMEDI – 20H30 : RONA HARTNER et DJ TAGADA (Electro Balkans swing)

Rona Hartner et Dj Tagada vous invitent à entrer dans une transe métisse, un bal des Balkans…Electro tsigane, Swing, Cumbia, Gospel, ici on parle toutes les langues. Esperanto musical et drumbeats universels, les dialectes se mélangent pour une fête, un partage. Rona Hartner,comédienne primée de nombreuses fois pour son rôle dans le film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo » est aussi chanteuse, danseuse et peintre. Tout en ayant réalisé 3 albums solo, elle a collaboré avec de nombreux artistes dont David Lynch pour l’inoubliable « you’re more than that ». C’est tout naturellement que cette artiste singulière a « mixé » son univers avec celui de Dj Tagada, connu et reconnu pour être un des seul Dj/musicien à avoir pénétré la musique d’Europe de l’est jusqu’à pouvoir la réinventer. Avec le dernier album, GYPSY THERAPY dans les bacs depuis mai 2013, un son électro sans concession rencontre la vérité des musiques traditionnelles et toute la folie d’une Diva des Balkans.

SAMEDI – 22H45 : CHROMA KLUB – spectacle visuel et musical

Après de nombreux projets au sein du label musical Kazamix Records, et du collectif de Deejays les Mixtapes de l’apéro, leurs membres fondateurs ont décidé de créer le Chroma Klub. Equipés de tourne-disques, de bidules informatiques, de projecteurs en tous genres, bref, de tout ce qui est susceptible d’émettre de l’image et du son, Le Chroma Klub n’a qu’un seul but : rendre le public acteur de ses spectacles ! Cette brigade d’activistes culturels a mis ses savoir-faires en action dans le cadre d’un projet participatif avec les habitants des Ponts de Cé depuis avril. A partir d’ateliers de captation, le Chroma Klub construira en direct un mix video et audio, un spectacle surpise, unique, proposé à la tombée de la nuit, à l’occasion des 10 ans du festival.

DIMANCHE – 15H00 : URS KARPATZ – musique et voix tziganes

Virtuosité et énergie du cymbalum, rythmique galopante, prestance et timbre vigoureux de voix, cachet et souplesse de la clarinette, voilà ce qui caractérise Urs Karpatz. Depuis 1993, lors des Nuits tsiganes de Saint-Raphaël, où Urs Karpatz donna son premier concert, le succès ne faiblit pas, au contraire. Il se produit depuis chaque année dans toute la France. C’est le pluralisme qui caractérise le mieux Urs Karpatz, groupe polyphonique, polyrythmique et polyinstrumentaliste. Cet ensemble interprète en romanes, la langue des Tsiganes, un répertoire de grande qualité, reflet et écho de cette culture en Europe. Les membres du groupe sont d’origines ukrainienne, hongroise et roumaine. Accordéon, contrebasse, cithare, percussions, violons, taragote, saxo et clarinette se mêlent judicieusement aux voix, pour un moment musical unique et particulièrement convivial.

DIMANCHE – 17H00 : TROKER – jazz rock funk hip-hop mexicain

Le groove de troker est gonflé d’une énergie explosive, cadencé par des rythmes allant du jazz au rock, une combinaison détonnante que le magazine All About Jazz définit comme « bruyante, chaotique, tentaculaire, désordonnée, tout à fait merveilleuse ». Leurs concerts sont éprouvants, entiers et intenses, sans concessions, une invitation pour le public à s’abandonner dans d’autres genres musicaux, sans barrières, avec pour seul objectif la jouissance du moment. C’est tout simplement la fusion des genres – jazz, rock, funk et hip-hop – avec cette touche mexicaine bondissante.

Le sextet commence à composer sa musique instrumentale en 2004. Le premier album « Jazz Vinil » sort en 2007, suivi par un second intitulé « El Rey del Camino » récompensé Meilleur Album Indépendant Jazz/Fusion au IMAS 2010. Fin 2013 Troker sortira « 1919 Music for Cinema », LP événement inspiré par la bande originale que le groupe a composé pour le film « El Automovil Gris », l’un des plus grands classiques du cinéma muet mexicain. 4Ème album à paraître en 2014. Troker a sept tournées internationales à son actif, à travers l’Amérique Latine, les Etats-Unis et également l’Europe où la formation a joué au prestigieux Glastonbury Festival en 2013 et remettra ça en 2014… C’est ainsi que, depuis le pays de la tequila, Troker exporte sa musique sur la planète.

19H00 : FEMI KUTI – Afrobeat

« Revenir à l’essence de l’Afro beat » : tel est l’objectif que s’est fixé Femi Kuti avec No Place For My Dream , le 7ème album du chanteur nigérian en 26 ans de carrière. Mais comment définir l’essence d’une musique aussi explicitement hybride ? A quel absolu peut prétendre un genre qui depuis son invention à la fin des années 60 par son Fela Kuti de père sert de confluent aux courants les plus agités du funk, du jazz et de la musique traditionnelle africaine ? Selon Femi, cette « essence » réside avant tout dans la capacité « à faire danser les gens tout en les aidant à avaler la pilule amère de la réalité »

Ses albums Fight To Win, Day by Day et Africa for Africa, puis en 2013 No place for my dream ont tous été nominés aux Grammy award. Le 11 juin 2010, il participe à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, où il chante « Beng Beng Beng », entendu dans le monde entier.

Après une tournée mondiale exceptionnelle en 2013, il nous fait l’honneur de revenir en France, et plus précisément en Anjou, pour un rendez-vous qui promet d’être intense et engagé.

 

Musique, jeux et déambulation seront aussi au programme de ce dimanche

 

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