Sante
COVID-19: Deux semaines après le déconfinement, l’ARS appelle les Ligériens à rester vigilants.
Plus de deux semaines après la sortie du confinement L’Agence Régionale de Santé, l’Assurance Maladie, l’Union Régionale des Médecins Libéraux (URML), la FHF et France Asso Santé ont dans un communiqué appellés les Ligériens à rester le plus vigilant possible concernant la transmission du virus et les mesures sanitaires à appliquer.
Sur le plan régional, des données plutôt encourageantes et un plan global offensif de lutte contre l’épidémie :
L’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire, l’Assurance Maladie, ainsi que les médecins en sont les rouages essentiels. L’ARS rappelle que chaque citoyen a un rôle très important à jouer, en appliquant les gestes protecteurs, en faisant preuve de vigilance sur son état de santé et en respectant les consignes qu’il soit malade ou « cas contact à risque ». L’ARS explique que le virus circule toujours et que la couleur verte des Pays de la Loire, ne vaut pas immunité pour la population. La vigilance est donc toujours de mise.
« Si, après quelques jours, nous pouvons être plutôt rassurés sur la faible évolution des cas confirmés dans notre région, ne crions pas encore « victoire », loin s’en faut. Le « match » n’est pas fini. Nous commençons seulement la « deuxième mi-temps » explique Jean-Jacques Coiplet. Il est dit qu’il faudra attendre début juin pour connaître, avec assez de recul la tendance de l’évolution épidémiologique, explique Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS Pays de la Loire.
« Les consultations des médecins, le systématisme des enquêtes et des appels de l’Assurance Maladie, le dispositif de l’Agence Régionale de Santé et la gestion des cas complexes doivent nous permettre d’interrompre les chaines de contamination » relate Jacques Coiplet.
Au centre du dispositif de lutte contre l’épidémie et d’accompagnement du déconfinement, l’Assurance Maladie a mis en place les « plateformes contact tracing » avec des équipes chargées d’identifier le plus rapidement possible les personnes susceptibles d’être contaminées, les « personnes contacts », les incitant à s’isoler et se faire dépister. L’objectif principal est de prendre de vitesse le virus et casser les chaînes de contamination. De plus l’idée de ce dispositif est de confiner les « bonnes personnes » plutôt que d’avoir à confiner la population entière
Les établissements de santé sont aussi impliqués dans la stratégie de contact tracing. Ils jouent un rôle important dans la stratégie de dépistage par l’activité de leurs laboratoires de virologie, impliqués très tôt dans le développement des tests, et par la mobilisation de leurs équipes mobiles qui se déplacent au sein des établissements médico-sociaux pour des actions de formation et de dépistage.
Les chiffres nationaux, régionaux des plateformes Contact Covid sont en-dessous des estimations initiales :
– En France, le vendredi 22 mai : 6 500 agents mobilisables, 5 500 patients « zéro » contactés et environ 14 000 personnes contacts.
– Dans les Pays de la Loire (au lundi 25 mai 2020) : 455 patients touchés par la COVID-19 et environ 1477 personnes contacts.
Les médecins ont un rôle central à jouer dû à leur proximité avec la population et la confiance que leur accorde leurs patients. Ils sont amenés à côtoyer de nombreux patients potentiellement porteurs de Covid-19 « modérés », et peuvent ainsi les déclarer et activer le « tracing » afin de freiner l’épidémie. En cas de résultat positif au Covid-19, le médecin de « famille » déclarera le « patient zéro », recensera les contacts de la cellule familiale et renseignera la base de données « contact Covid » avant que la CPAM ne prenne le relais pour la recherche des autres « cas contacts ». Jacqueline Houdayer, Présidente de France Asso Santé Pays de la Loire, valide cette démarche « Le dispositif respecte le choix du patient testé positif de déclarer ses cas contacts. Néanmoins, cette démarche permet de pouvoir les informer qu’ils ont été exposés au virus et de pouvoir bénéficier le plus tôt possible d’un suivi médical et éventuellement social, et éviter qu’ils exposent d’autres personnes à leur tour. Cela permet ainsi de casser la chaîne de circulation du virus. »