Législatives 2017

La Présidente d’En Marche met en demeure le candidat PS Luc Belot de stopper la confusion chez les électeurs.

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La Présidente d’En Marche met en demeure le candidat PS Luc Belot de stopper la confusion chez les électeurs.

« La République en Marche ! » met en demeure le candidat du Parti Socialiste de mettre un terme à la diffusion d’outils de communication et de messages qui créent la confusion chez les électeurs

Nous tenons à réaffirmer que Matthieu ORPHELIN est le seul candidat soutenu par Emmanuel Macron et le mouvement « La République en Marche ! » dans la 1ièrecirconscription du Maine-et-Loire à l’occasion des élections législatives des 11 et 18 juin.

Certains « concurrents », dont le représentant du Parti Socialiste, au mépris des principes élémentaires d’honnêteté à l’endroit des électeurs, n’hésitent pourtant pas à entretenir une ambiguïté coupable dans leurs documents de campagne (tracts, affiches, professions et foi et produits dérivés), en revendiquant une appartenance à la « Majorité présidentielle », en exploitant d’anciennes photos d’Emmanuel MACRON.

Pourtant, le Premier Secrétaire national du Parti Socialiste, qui a investi Monsieur Luc BELOT, a publiquement à plusieurs reprises exclu toute participation à la « Majorité Présidentielle ».

Les électeurs ont droit à la vérité. J’ai donc appelé, dès le 21 mai dernier, avec bienveillance mais aussi avec la plus grande fermeté, les autres candidats à plus de clarté dans leur communication. Plus d’une semaine après cette interpellation, force est de constater et de regretter qu’aucune inflexion n’est intervenue. Bien au contraire. Le silence du candidat Socialiste notamment en dit long sur sa conception de la démocratie et du débat public. Ses outils de communication comme ses prises de parole désorientent aujourd’hui encore nombre d’électeurs.

Nous considérons que ces agissements procèdent de manœuvres propres à tromper les électeurs et à compromettre la sincérité du scrutin, et qu’ils peuvent en conséquence relever du délit prévu et réprimé par l’article L. 97 du Code électoral.

A la lumière de ces faits, Catherine BARBAROUX, Présidente par intérim du mouvement « La République En Marche ! », met en demeure ce jour le candidat du Parti Socialiste, Luc BELOT, pour qu’il cesse immédiatement toute diffusion par Internet, affichage, tractage, radiodiffusion et télédiffusion de tout support de communication écrit, graphique, vidéo et sonore, numérique ou imprimé, qui nourrissent la confusion entre sa candidature et celle du seul candidat investi par notre mouvement, Matthieu ORPHELIN.

Nous espérons que la raison l’emportera enfin et que nous pourrons revenir à un débat clair pour les électeurs et « projet contre projet ! ». A défaut, le droit parlera.

Michel BODET. Référent départemental La République En Marche ! 49

 

Message de la rédaction : Pour la défense du Député Luc Belot, un de ses soutiens l’universitaire Christian Pihet apportait sa précision hier dans un post sur Facebook « un élu comme Luc Belot peut légitimement se revendiquer de la « majorité présidentielle » sans pour autant adhérer au mouvement En Marche. Il indique très clairement qu’il votera ou non les textes selon sa conscience et ses convictions politiques. Il se retrouve dans la tradition républicaine qui exclut que le chef de l’Etat s’identifie à un seul parti.
Deux rappels :
– les députés ne sont pas contraints à un « mandat impératif »
– usurper le logo et le nom d’un parti est sans doute délictueux; mais ce n’est pas le cas de se réclamer de la « majorité présidentielle », ce qui peut être un acte individuel sans passer par l’adhésion à un parti ou à un groupe. »

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