Angers
Rétro et vélo, c’est Anjou Vélo Vintage, ce week-end à Saumur
Près de 1.300 cyclistes, habillés et équipés « rétro », sont attendus dimanche à Saumur (Maine-et-Loire) pour la deuxième édition de l’Anjou Vélo Vintage, une concentration cyclotouristique décalée « unique par son ampleur », selon son organisateur, le Conseil Général de Maine-et-Loire.
« En aucun cas, nous n’aurions imaginé un tel succès deux ans seulement après le lancement. Nous avons des participants issus de 66 départements et 13 pays, y compris des USA et du Japon, qui prouvent que l’attrait dépasse bien le simple cadre du vélo loisirs », souligne Thierry Gintrand, le responsable de l’événement.
Inspirée de l’Eroïca, un rassemblement cycliste rétro organisé depuis 1997 en Toscane, l’Anjou Vélo Vintage mêle randonnées cyclistes et animations dans un esprit vintage d’autant plus marqué que seuls les vélos dépourvus de changement de vitesse au guidon y sont acceptés.
Les cale-pieds automatiques y sont aussi interdits et les tenues rétro de rigueur : maillots de laines, culottes, bretelles et casquettes pour les hommes, robes, foulards et chapeaux pour les femmes. « C’est ce qui plaît. Se préparer est une vraie démarche. Il faut bien souvent trouver le vélo et puis soigner son look. De fait, on draine autant de passionnés de belles mécaniques et d’objets que d’amoureux du vélo », complète Thierry Gintrand.
Un village rétro dressé au coeur de Saumur réunira samedi brocanteurs, musiciens, expositions et bureau de poste à l’ancienne. Dimanche, trois circuits de 34km, 58 km et 100 km à travers le Saumurois seront proposés aux participants, ponctués d’étapes et de passages dans des sites touristiques et patrimoniaux de la région.
Pour sa première édition, l’Anjou Vélo Vintage avait drainé près de 600 participants l’an passé. L’opération repose sur un budget de 285.000 euros mêlant participation du Conseil Général de Maine-et-Loire (185.000 euros) et partenariats privés (100.000 euros).avec AFP