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Maine-et-Loire.Collège public à Beaupréau : la réponse de Christian Rosello

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Archive AM – Des parents avait manifestés lors d’une session du Conseil génaral de Maine-et-Loire pour l’ouverture d’un collège public à Beaupréau

Le serpent de mer d’un collège public de Beaupréau ne cesse d’attiser les convoitises des groupes socialistes départementaux et régionaux. Par voie de presse, ces derniers véhiculent une fois encore des idées fausses, loin des réalités chiffrées et financières dans un contexte économique tendu. Ainsi Christian Rosello, Vice-président en charge de l’Éducation, tient à rappeler la position du Conseil général.

Même si l’on constate une poussée d’effectifs, bien inférieure aux prévisions du Collectif pour la création d’un collège public dans les Mauges, la capacité d’accueil des collèges publics de Montrevault et de Montigné-Montfaucon est tout à fait satisfaisante avec 850 places, soit à ce jour 100 places disponibles. La création d’un nouvel établissement aurait pour effet immédiat de déstabiliser les effectifs de ces deux collèges pour passer sous la barre des 250 élèves, et à terme se stabiliser autour de 200 collégiens.

Concernant l’accessibilité des collèges publics de ce secteur, Christian Rosello souligne que le réseau existant est dense, chaque point du territoire étant situé à moins de 15 km d’un collège public. D’ailleurs, le Conseil général s’engage à réduire de près d’une demi-heure le temps de transport quotidien des collégiens de Beaupréau et d’Andrezé en direction de Montrevault à la rentrée prochaine.

Face au contexte financier qui a fortement évolué depuis 2007, aux besoins plus prioritaires dans des collèges existants, aux investissements très lourds sur l’ensemble du territoire, le Conseil général doit faire face à l’ « effet ciseaux » d’une très forte croissance des dépenses sociales obligatoires et d’une contraction importante des ressources de l’État. Certaines décisions du gouvernement socialiste contraignent les marges de manoeuvre de la collectivité comme la réforme des rythmes scolaires (700 000 euros à charge du Conseil général).

Au-delà de ces raisons de fond, le projet de réforme territoriale, et en particulier l’incertitude autour du transfert éventuel de la compétence collège aux Régions, ne permet pas de prendre des engagements sans garantie financière.

Sur ce dossier, et malgré les allégations partisanes, le Conseil général maintient le cap qu’il s’est fixé en 2007 : cohérence territoriale, rigueur économique, étude démographique et scolaire.

Très loin des querelles dogmatiques au nom d’une soi-disant « guerre privé-public » qui n’a pas lieu d’être.

Christian Rosello, Vice-président du Conseil général de Maine-et-Loire  en charge de l’Education

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