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Université d’Angers. Une Fondation pour encourager l’innovation.

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Une partie du conseil de gestion de la Fondation avec le président de l’UA Christian Roblédo.

Fin 2018, l’Université d’Angers a décidé de rassembler plusieurs acteurs économiques pour fonder une fondation universitaire. Ce rassemblement ambitieux prévoit déjà la mise en place de projets dans divers domaines.

La Fondation UA se pose comme objectif de rassembler des partenaires publics, privés et universitaires afin de porter des projets en commun et qui répondent aux besoins de l’ensemble de ces acteurs. Elle vise à rapprocher les besoins des entreprises au monde académique et aux moyens dont il dispose. Cette fondation universitaire se donne pour mot d’ordre « l’audace » et souhaite permettre l’expérimentation et l’innovation de ses étudiants. Les savoirs produits seront partagés et diffusés avec le grand public afin qu’ils profitent à tout le monde, par l’intermédiaire de conférences ou d’expositions.

 C’est par un système de dons, souvent privés, que fonctionnent les fondations universitaires. À Angers, les premiers mécènes fondateurs sont des grands groupes comme Scania, le Crédit Agricole ou encore La Prévention Médicale – MACSF. En contrepartie de leur financement, ces entreprises bénéficient de défiscalisations intéressantes. La Fondation met à disposition les savoirs, les connaissances et le savoir faire de chacun au profit de l’innovation. Karine Desgages, du groupe Scania, témoigne d’un besoin de l’entreprise pour une expertise dans le domaine de la santé au travail. « Nous souhaitons encourager des projets autour de la charge cognitive au travail et adosser nos savoirs à des connaissances académiques afin d’évaluer la tenabilité des postes. Nous pourrions soutenir le projet d’un étudiant en thèse ».

Pour Sébastien Boussion, délégué à la fondation, ce projet « témoigne d’une volonté d’ouverture pour mieux saisir les enjeux du monde qui nous entoure grâce à la recherche ». Quatre projets sont déjà mis sur la table par la Fondation. Représentant une somme de 450 000 euros, ces projets visent notamment à installer une cabine de télé-médecine pour assurer la formation des futurs médecins. Cette cabine leurs permettra de s’entrainer sur un outil qui se développe progressivement dans le monde de la médecine et anticipe les besoins de la recherche.

Arthur Rochereau

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