Politique
Béatrice ABOLLIVIER n’est plus la préfète du Maine-et-Loire
Après 21 mois passés à Angers, Béatrice ABOLLIVIER a fait ses adieux à la Préfecture du Maine-et-Loire avec beaucoup d’émotions lors d’un discours poignant devant les élus d’Angers. À cette heure, le ou la nouvel(le) préfet(ète) n’est pas encore nommé(e).
À 63 ans, la carrière politique de Béatrice ABOLLIVIER est plus que riche. Diplômée de l’ENA, elle commence sa carrière en 1978 comme assistante parlementaire. Elle obtient son 1er poste de préfète en 2007 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle gardera cette même fonction dans différentes régions de la France, à savoir la Dordogne, la Charente-Maritime avant son arrivée en septembre 2015 dans le Maine-et-Loire. C’est aujourd’hui en fin de matinée que Béatrice ABOLLIVIER a quitté définitivement ses fonctions du préfète du Maine-et-Loire. En effet, lors d’un Conseil des ministres mi-juillet, elle avait été nommée préfète de Seine-et-Marne. Ce matin même, elle a participé à sa 1ère cérémonie officielle à Melun lors d’un dépôt de gerbe au monument aux Morts.
Un discours émouvant et applaudi à l’unanimité
Lors d’un discours d’une dizaine de minutes devant les élus de la ville d’Angers, l’ancienne préfète est revenue en détail sur quelques points marquants des 21 mois écoulés dans le département. « Je ne m’attendais pas à cette nomination en Seine-et-Marne cet été, si vite. C’est avec beaucoup de nostalgie que je quitte mes fonctions » déclare Béatrice ABOLLIVIER. Elle a été applaudie chaleureusement par le maire d’Angers Christophe BÉCHU et le Président du Conseil Départemental Christian GILLET. Néanmoins, c’est « un sentiment d’inachevé » qui a été mis en avant par l’ancienne préfète. Elle a évoqué les sujets qui l’ont marqués particulièrement, comme par exemple celui de la crise agricole, de la préservation de l’environnement. Elle n’a pas oublié de rappeler le caractère entreprenant de notre territoire, notamment avec ses entreprises qui le composent. Enfin, elle a évoqué des sujets plus sérieux comme l’omniprésence du terrorisme et la crise des migrants en rappelant que le département reste et restera une terre d’accueil.
Elle a conclu avec beaucoup d’émotions par sa définition du métier de préfète, empruntée au poète René Char : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. »