La 2ème édition du « Végétal en fête » met la biodiversité à l’honneur lors du weekend du Patrimoine les 18 et 19 septembre à Angers

La 2ème édition de « Végétal en Fête » les 18 et 19 septembre 2010 au Jardin des Beaux-Arts – Cloître Toussaint à Angers, sera sous le double signe de l’année mondiale de la biodiversité et des journées européennes du Patrimoine. A cette occasion, Végépolys, Terre des Sciences et leurs partenaires ont retenu le thème de la biodiversité traité sous l’angle patrimonial du végétal local et sous l’angle de l’innovation végétale en présentant au public les nombreux projets novateurs qui naissent à Angers. Nouvelles espèces de carottes blanches, jaunes, rouges ou roses pour des colorants naturels, légumes typiques d’Anjou remis au goût du jour (topinambours, chicorées, échalotes…), variétés originales d’arbustes d’ornement et de fleurs, réintroduction d’insectes en vue de réduire l’utilisation de pesticides, autant de projets qui soutiennent la biodiversité à découvrir.

La 2ème édition de « Végétal en Fête » organisé par Végépolys les 18 et 19 septembre lors des journées européennes du patrimoine, valorisera entre autres le patrimoine végétal ligérien. A cette occasion, l’événement se déroulera au Jardin de Beaux Arts – Cloître Toussaint, au cœur de la Ville d’Angers, dans un jardin ayant une grande histoire végétale –autrefois Jardin fruitier d’Angers et situé aux pieds d’autres sites patrimoniaux : Musée des Beaux Arts, Galerie Toussaint….

Cette année, les parcs, jardins, collections botaniques des Pays de la Loire seront aux côtés des laboratoires et des entreprises du pôle Végépolys. Les organisateurs veulent montrer la complémentarité entre le patrimoine végétal et les innovations qui enrichissent la biodiversité.

Patrimoine végétal ligérien

Le public pourra découvrir en un seul lieu, la richesse de la biodiversité régionale, depuis l’introduction d’espèces nouvelles par les grands navigateurs via le port de Nantes, aux sélections réalisées par les chercheurs, pépiniéristes, horticulteurs et semenciers angevins.

Pour présenter cette diversité ligérienne, les professionnels, chercheurs, parcs et jardins présenteront leurs collections, les espèces conservées et la manière dont ils caractérisent ou valorisent les végétaux.

Du jardin au laboratoire ou du laboratoire au jardin, pour illustrer cette biodiversité, des plantes emblématiques d’Anjou serviront de « fil conducteur » le long des stands installés dans le jardin associant collections botaniques et innovation variétale (rose, pomme, camomille, menthe poivrée,…)

Au programme également, des représentations théâtrales (A travers champs, d’un jardin à l’autre), des ateliers pour les enfants, des présentations de ressources pédagogiques et ludiques pour les enseignants, et bien sûr une bourse d’échange/Troc de plantes, etc.

Un des temps forts de cette manifestation sera la plantation de deux poiriers, l’un de la variété Doyenné du Comice, sélectionnée en Anjou et l’autre de la variété Angélys, croisement du un Doyenné d’Hiver (variété d’origine belge), Doyenné du Comice, sélectionnée par l’INRA d’Angers. Le poirier va ainsi retrouver son jardin d’origine !

Le pâtissier angevin, Laurent Petit, présentera à cette occasion un nouveau dessert à la pomme, qui évoluera cet automne – hiver en fonction des variétés du val de Loire.

Innovations au service de la biodiversité locale

Le pôle de compétitivité à vocation mondiale du végétal spécialisé VEGEPOLYS, de son côté présentera au public cette concentration d’acteurs et les projets qui en résultent. Un des projets collaboratifs de recherche ayant trait à cette biodiversité, « Biodiversité en Saumur-Champigny » associe producteurs de cette Appellation d’Origine Contrôlée et chercheurs de VEGEPOLYS. En laboratoire et dans les vignes, ils étudient ensemble le rôle de la diversité des paysages sur la régulation des insectes nuisibles. Cette collaboration permet déjà de comprendre les relations entre faune et flore à l’échelle de l’AOC. Ainsi après avoir abattu talus et haies à l’époque du remembrement, implanter à nouveau ces barrières naturelles permet d’accueillir des insectes (sauterelles, coccinelles, etc.) qui aident le viticulteur à lutter de manière spontanée contre les ravageurs et donc à réduire l’utilisation des insecticides chimiques.

A découvrir aussi, le projet « Pigment Carottes » qui a consisté à étudier des variétés sélectionnées par des scientifiques pour leurs couleurs allant du rose au violet en passant par le orange pour étudier l’influence de la pigmentation sur les qualités nutritives du légume, mais aussi pour créer des colorants alimentaires naturels (boissons, yaourts, pâtisseries, etc.).