24H pour sauver Technicolor Angers [VIDEO]

Jean-Claude Antonini et Frédéric Béatse

Il ne reste plus qu’une journée pour sauver Technicolor Angers. Une journée pour que les repreneurs potentiels puissent déposer leur dossier de reprise de l’entreprise. L’entreprise angevine Eolane d’électronique de Paul Raguin reste la seule en piste pour le moment.

On l’apprenait vendredi soir, Minerva, l’entreprise tourangelle qui était aussi sur les rangs pour la reprise de Thomson Angers a jeté l’éponge. Reste aujourd’hui Eolane mais dont le projet reste tributaire d’un maintien de la charge de travail, le temps du démarrage de l’activité sur le site angevin.

Côté mairie, le maire d’Angers, Frédéric Béatse assure que des négociations sont toujours en cours mais qui restent confidentielles. Pour l’heure, les salariés semblent se résigner à une liquidation.

Au-delà des querelles politiciennes, veux-t-on réellement sauver les emplois sur le site de Technicolor? Christophe Béchu tentant de calmer les choses proposait ses services la semaine dernière, lui qui avait réussi à faire venir Isover et Louis Vuitton à Chemillé avec l’expérience du Comité d’expansion du Maine-et-Loire. »Non » lui rétorquait le préfet cette semaine, « pas de nouvelles réunions pour le moment » une réponse clair et affirmé que vient certainement de là-haut, du gouvernement. Un peu à l’esprit « si on coule, on coulera ensemble ». On ne peut pas dire que l’agglomération n’a rien fait sur le dossier, mis à part un mini-buzz sur une page pleine dans les Échos et Le Monde pour un montant approchant les 70 000€ et un service économique nous affirmant être au coeur des choses et à la recherche des repreneurs pour l’entreprise de 350 salariés, on nous apprenait cette semaine l’installation d’une entreprise parisienne de 20 salariés alors que l’agglomération en promet 2000 par an, à ce rythme l’objectif est impossible. Alors trouver un repreneur pour 350 salariés par Angers Loire développement, il ne faut pas rêver.

Côté gouvernement, les amis de la majorité angevine mulitiplaient les réunions durant les élections présidentielles promettant de suivre le dossier de près comme nous l’affirmait Jean-marc Ayrault à notre micro lors de sa venue à Angers pour soutenir le candidat Luc Belot, mais aujourd’hui le constat est clair Montebourg n’a plus d’argent alors pour Technicolor Angers, le dossier est tombé dans les ténèbres des liquidations judiciaires.

« Si on coule, on coulera ensemble » cela marche aussi pour Frédéric Beatse, avec cette faillite qui paraît à présent ineluctable après le revirement sur la taxe trottoir, la faillite de Technicolor ferait le jeu de Christophe Béchu pour les prochaines municipales. Il y a urgence, aujourd’hui ce sont certainement 350 emplois qui viendront alourdir les chiffres du chômage à Angers qui se rapproche dangereusement de la moyenne nationale voire pire, il y a urgence pour que l’agglomération angevine mette en place un plan d’action pour l’emploi et le « réel » développement économique sur Angers comme à l’époque de SCANIA, Packard Bell … Il y a urgence dans la Maison « Angers Loire Valley », il y a la crise et les licenciements aussi. « Allons de l’avant » comme nous disait dernièrement Jean-Claude Antonini.

A l’époque Jean-Marc Ayrault  nous disait que le gouvernement s’occupait de Technicolor
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