Juste avant le WEF à Angers, une enquête sur le développement des IoT se dévoile.

DR – Juste avant le WEF à Angers, une enquête sur le développement des IoT se dévoile.

Dans le cadre du 3ème Colloque IoT qu’elle organise à Angers le 25 octobre 2017 avec ses partenaires [1], l’ESEO, Grande école d’ingénieurs, a réalisé une enquête exclusive sur le développement de l’Internet Of Thing (IoT) dans les prochaines années. Retour sur les tendances à l’échelle nationale.

Le raz de marée des objets connectés se poursuit à travers le monde ; leur nombre a déjà dépassé celui des êtres humains sur la planète ! Au regard du développement très rapide de l’Internet Of Things (IoT), il est essentiel de s’interroger dès maintenant sur les technologies émergentes les plus prometteuses, d’identifier les métiers en développement et les compétences clés pour que les entreprises puissent tirer le meilleur parti de ces innovations. Adressée aux professionnels de l’IoT, une enquête nationale organisée par l’ESEO a connu un large écho avec plus de 700 réponses. Elle permet de dégager les tendances clés pour le secteur de l’IoT à moyen terme et de dessiner le profil de l’ingénieur IoT de demain.

La santé, un secteur en ébullition

42% des entreprises sondées estiment que la santé sera le secteur d’activité le plus impacté par le développement de l’IoT dans les prochaines années, devant les villes (37%), les véhicules autonomes (33%), l’industrie(32%) et le logement (31%).

Des technologies de pointe pour notre sécurité
Les technologies clés pour le développement de l’IoT sont, pour 47% des professionnels, les technologies liées à la sécurité (cybersécurité, authentification, transmission des données, etc.) et, pour 44%, les capteurs. Viennent ensuite les logiciels d’analyse de données en temps réel (40%), l’intelligence artificielle (39%) et la gestion de l’énergie (35%).

L’innovation au cœur d’un écosystème complexe

Au-delà des aspects techniques, l’innovation dans l’IoT s’appuiera sur des enjeux organisationnels. Les sondés estiment à 58% qu’il est primordial de comprendre l’écosystème spécifique dans lequel se développe l’IoT, composé de multiples acteurs. 46% pensent que la coopération entre start-ups et entreprises traditionnelles sera source d’innovation, ou encore qu’il est indispensable d’être soutenu par la direction de sonentreprise (39%) et de faire preuve d’agilité et de souplesse (36%).

Les compétences transverses à l’honneur

Pour assurer le succès de leurs projets IoT, 60% des personnes interrogées ont indiqué que la compétence essentielle est la capacité à définir les usages d’un objet ou d’un service, à partir des besoins auxquels il doit répondre. Les compétences techniques sont citées ensuite, telles que la gestion des données massives (stockage, analyse, sécurité, etc.) pour 55% des entreprises, la maîtrise du développement d’applications ainsi quela mise en œuvre des systèmes électroniques pour 43% des professionnels. Les compétences méthodologiques (gestion de projet, prototypage rapide, méthodes agiles, etc.) sont mises en avant dans 28% des réponses.

Pour Sébastien Rospide, directeur général de WE Network, “Cette enquête riche nous confirme plusieurs tendances clés pour l’industrie électronique liées au développement de l’IoT. D’une part que les champs d’application de l’électronique ne cessent de se multiplier et se développer, que les domaines d’excellence de la France correspondent aux besoins de ces nouveaux marchés (sécurité, big data, intelligence artificielle…). Et enfin cela nous démontre que le temps des approches en silo est révolu et les partenariats entre entreprises de toutes tailles deviennent essentiels pour accélérer l’innovation.”

Méthodologie

701 réponses complètes et exploitables d’entreprise ont été recueillies par voie électronique entre le 29 août et le 14 septembre 2017 auprès des acteurs professionnels de l’IoT en France (toutes régions, tous secteurs confondus). Chaque entreprise sondée pouvait donner jusqu’à 3 réponses par question, le total des réponses dépasse ainsi les 100%. Les sondés pouvaient également ajouter leurs propres réponses à chaque question, en plus des propositions formulées.