Un film avec Fred et Jamy pour préparer l’arrivée du tram
(Photo: Thierry Bonnet/Angers Loire Métropole)
Les animateurs de C’est pas sorcier vont présenter un film destiné à expliquer les règles de sécurité à suivre aux abords du tramway. Les premières scènes ont été tournées rue d’Alsace à Angers.
« C’est bon? Tout le monde a coupé son portable? » Il est dix heures, jeudi 14 octobre. Stéphane Nicolle, le réalisateur, commande le silence sur la rue d’Alsace. « Ca tourne! » Frédéric Courant, « Fred » dans l’émission C’est pas sorcier, est dans l’oeil de la caméra et marche le long de la voie du tramway. Sa mission du jour: expliquer les règles à suivre aux abords de la ligne.
Commandé par la mission tramway d’Angers Loire Métropole, le film fera une dizaine de minutes et reprendra le schéma de la célèbre émission de vulgarisation: Jamy en studio (en l’occurrence à la maison du tramway) donnera les explications théoriques que Fred illustrera sur le terrain.
Réglages au millimètre
Rue d’Alsace, c’est l’enregistrement des premières séquences. Tout est réglé au millimètre. Le « top » est donné aux figurants, qui partent des deux extrémités de la rue. Parmi eux des élèves de l’école maternelle Parcheminerie passent derrière Fred lorsqu’il finit son texte. Il leur adresse un signe de la main et sort du champ. La synchronisation est parfaite: « On la garde! »
Préparation de la scène suivante. Vincent, l’assistant chargé de l’éclairage, positionne les projecteurs. Des adhésifs sont placés au sol pour faciliter le placement de Fred, qui répète son texte. « Jamy et moi l’avons repris à notre manière, à partir d’une base fournie par la mission tramway. » La patte de C’est pas sorcier sera au rendez-vous: « Notre démarche pédagogique correspond bien à l’objectif du film, à savoir comprendre comment le tramway s’intègre dans les rues pour apprendre à le côtoyer en sécurité. Et moi qui suis Angevin, j’apprécie le changement qu’il apporte à la ville. »
Les policiers municipaux profitent du temps de préparation pour faire traverser les passants. Car dès que l’équipe est prête, plus personne ne passe. Ou presque: à l’angle d’un bâtiment ou à la sortie d’un magasin, les apparitions inopinées auront été nombreuses à interrompre une prise. « Il faut faire avec, c’est toujours comme ça quand on tourne sur l’espace public », commente Stéphane Nicolle. Mais durant cette matinée à météo variable, ce sont surtout les nuages qui donnent du fil à retordre au réalisateur. Vincent scrute le ciel en permanence: « La lumière va changer dans deux minutes, faut se dépêcher… »
Une rame en images de synthèse
Nouvelle prise. Cette fois Fred n’est pas seul à l’écran mais accompagné de Didier, qui est non-voyant, et de son chien-guide. Le but du film est de présenter tous les publics, notamment ceux qui a priori sont les plus exposés. Et pour rendre les séquences filmées rue d’Alsace plus parlantes, une rame en images de synthèse sera intégrée en post-production.
La sortie du film est prévue en novembre. Il sera visible à la maison du tramway et sur Internet, et présenté lors de nombreuses réunions d’information.
Sce ALM
