Aménagement en cours dans les cimetières d’Angers

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Les cimetières d’Angers, espaces particuliers, répondent à plusieurs fonctions auprès des familles endeuillées qui doivent y trouver un lieu de recueillement, de méditation, de mémoire.

Ils sont aussi des lieux privilégiés de conservation du patrimoine funéraire très local. Dans cet objectif, la Ville d’Angers place les familles au centre de ses réflexions, afin de toujours mieux les accompagner dans leur démarche de deuil, et ce enrenforçant la qualité du service et la diversité de son offre funéraire, en ayant un service d’accueil au sein des cimetières, permettant la réalisation de l’ensemble des démarches, en informant de manière globale les familles.

Soucieuse de pouvoir répondre aux différentes attentes en matière de sépulture, la Ville d’Angers a réalisé de nombreux aménagements, tant au niveau des espaces paysagers prééquipés pour les concessions traditionnelles, qu’au niveau des installations cinéraires.

Par ailleurs, la Ville d’Angers travaille chaque année à améliorer l’environnement paysager des cimetières pour créer les conditions propices à un recueillement serein pour chacun.

Les principales données de l’activité funéraire à Angers

Il existe 3 cimetières sur Angers :

– Cimetière de l’Est 13.4 ha

– Cimetière de l’Ouest 8.6 ha

– Cimetière Saint-Léonard 2 ha

– Total : 24 ha soit 34 569 emplacements

2 accueils du public : cimetière de l’Est (qui procède également au traitement des dossiers pour Saint-Léonard) et cimetière de l’Ouest.

27 agents permanents pour assurer l’accueil, le suivi administratif, les opérations de fossoyage et l’entretien des cimetières.

1 476 courriers et titres de concessions édités en 2009.

Évolution des inhumations : une part croissante des inhumations d’urnes cinéraires

En 2009 : sur 879 sépultures dans nos cimetières, 634 concernaient des cercueils et 245 des urnes cinéraires.

L’évolution montre une part toujours croissante de l’activité cinéraire dans les cimetières.

La nouvelle loi de décembre 2008 qui n’autorise plus les familles à conserver les urnes chez elles, fait que les cimetières vont accueillir un plus grand nombre d’urnes.

28 % des opérations concernent les cendres issues de crémation contre 21 % l’an passé.

Jusqu’à présent, les urnes inhumées l’étaient prioritairement dans les concessions traditionnelles de famille (42 % en 2006 alors que 23 % étaient inhumées dans les jardins cinéraires).

En 2009, le choix des inhumations des urnes tend à s’équilibrer avec 37% pour les terrains traditionnels et 34 % pour les cavurnes des jardins cinéraires paysagés et aménagés par la Ville d’Angers. Les columbariums représentent une part moins importante mais répondent tout de même à l’attente d’un tiers des usagers. Le choix de la dispersion des cendres dans les jardins du souvenir aménagés par la Ville continue de progresser (28% en 2009 contre 23% en 2008 et 11% en 2000).

Évolution des inhumations : une part croissante des inhumations d’urnes cinéraires

En 2009 : sur 879 sépultures dans nos cimetières, 634 concernaient des cercueils et 245 des urnes cinéraires.

L’évolution montre une part toujours croissante de l’activité cinéraire dans les cimetières.

La nouvelle loi de décembre 2008 qui n’autorise plus les familles à conserver les urnes chez elles, fait que les cimetières vont accueillir un plus grand nombre d’urnes.

28 % des opérations concernent les cendres issues de crémation contre 21 % l’an passé.

Jusqu’à présent, les urnes inhumées l’étaient prioritairement dans les concessions traditionnelles de famille (42 % en 2006 alors que 23 % étaient inhumées dans les jardins cinéraires).

En 2009, le choix des inhumations des urnes tend à s’équilibrer avec 37% pour les terrains traditionnels et 34 % pour les cavurnes des jardins cinéraires paysagés et aménagés par la Ville d’Angers. Les columbariums représentent une part moins importante mais répondent tout de même à l’attente d’un tiers des usagers. Le choix de la dispersion des cendres dans les jardins du souvenir aménagés par la Ville continue de progresser (28% en 2009 contre 23% en 2008 et 11% en 2000).

Aménager les cimetières pour mieux accueillir les usagers

Développer la présence du végétal

La Ville d’Angers s’inscrit dans cette optique et tous les nouveaux aménagements, tant dans les espaces dédiés au cinéraire (inhumation des urnes ou dispersion des cendres) que ceux pour l’inhumation des cercueils, comportent des allées enherbées, des massifs de vivaces, des arbres et des petites haies.

Ainsi, les dernières réalisations sur 2009 – 2010 au Cimetière de l’Ouest sont:

Le carré 49 : ce carré dans la continuité du carré 48, est paysagé avec des petites haies de charmille, des massifs de vivaces, des arbres et sur les terrains à concéder des tapis de sedum. Il comporte des emplacements pleine terre libres d’aménagements (24 emplacements enfants, 126 adultes, 63 tous petits) et des emplacements en caveaux aménagés (13 une place, 25 deux places).

Montant des travaux : 240 000 €

L’embellissement du columbarium de l’Ouest avec pose d’une pergola et végétalisation des abords.

En cours dans le carré 51, aménagement d’un nouvel espace de rosiers du souvenir (32 au total). Au pied de chaque rosier peuvent être enfouies jusqu’à 4 urnes. L’emplacement du rosier est proposé aux familles sous forme de concession (8, 15 ou 30 ans). Le rosier reste la propriété de la Ville et il est entretenu par le service des cimetières. Si une plaque d’identification du défunt est possible, il n’y aura pas en revanche de monument, de stèle ou d’autres fleurissements, afin de conserver à cet aménagement son caractère et son unicité. Montant des travaux : 32 000 €

Ainsi, les dernières réalisations sur 2009 – 2010 au Cimetière de l’Est sont :

Dans le carré 11, le service des cimetières a créé un espace pour les enfants (26 emplacements) et les tous petits (33 emplacements) comportant des haies de charmille, différents petits arbres feuillus, et des couvre sols arbustifs.

L’embellissement du columbarium Amalthée avec pose d’une pergola et végétalisation des abords.

Engager une démarche vers moins de traitements phytosanitaires contre les herbes spontanée.

Si l’intérêt pour des espaces paysagés est bien réel, il n’en demeure pas moins que la flore spontanée reste synonyme de mauvais entretien, d’abandon et d’irrespect pour les défunts dès qu’elle dépasse la hauteur des monuments. Or, l’utilisation des produits chimiques de synthèse pour éradiquer les « mauvaises herbes » est nuisible à la santé des usagers, des agents mais aussi à l’environnement (pollution des eaux pluviales et atteinte à la biodiversité).

Aussi, la Ville d’Angers, comme elle le fait sur l’ensemble de son territoire (parcs, jardins, trottoirs, terrains de sports), s’est engagée à baisser progressivement les traitements phytosanitaires avec pour objectif de ne plus en utiliser à terme. Les nouveaux espaces sont conçus pour permettre un entretien sans traitement phytosanitaire car le développement des herbes spontanées est limité (espaces enherbés, paillage des massifs…).

Par contre, dans les parties anciennes des cimetières où les espaces inter-tombes ne permettent pas d’intervention mécanique, la situation est plus difficilement maîtrisable. Devant la baisse d’efficacité de certains produits et surtout la résistance développée par certaines espèces de plantes, les cimetières ont connu ces deux dernières années, sur certains carrés, des débordements en lien avec les conditions climatiques.

Aussi, la Ville, consciente des difficultés, a mis en place des renforcements ponctuels en personnel pour le désherbage manuel mais s’est surtout engagée dans une transformation progressive des espaces libres.

Ainsi, toutes les allées à l’intérieur des carrés où une tondeuse peut passer seront progressivement enherbées.

Les petits espaces tels que les angles de carrés, sont plantés de vivaces (graminées, sauges, sédum…) et de petits arbustes. Enfin, des tests de plantation de couvre sols « carpette » (Frankenia, thym serpolet, sedum) sont en cours pour coloniser tous les espaces interstices entre les monuments. Ces couvres sols sont traçants (faible hauteur), résistants à la sécheresse et au piétinement.

Les premiers résultats sont encourageants et sont visibles dans les carrés 40 du cimetière de l’Ouest, 69 de l’Est et 23 de Saint-Léonard. Ce n’est donc plus une solution unique (désherbage chimique), mais une multitude de moyens qui sont ainsi mis en place pour restreindre la végétation spontanée et diminuer petit à petit les traitements phytosanitaires.

Préserver le patrimoine funéraire

Les cimetières sont un lieu de mémoire collective et d’histoire.

Le patrimoine funéraire des cimetières de la Ville d’Angers est une véritable richesse. Sept monuments sont déjà inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques : les tombes Bougères, Dauban, Desmazière, Berthelot, Lecoindre, Papiau de la verrerie, Berton.

La Ville d’Angers avec l’aide du Conseil Général poursuit la rénovation des tombes classées depuis 2008 : le gisant de l’abée Lecoindre et le monument de Desmazières sont les deux derniers monuments entièrement rénovés.

Elle a aussi entrepris des travaux de rénovation sur d’autres monuments d’intérêts comme la chapelle Duvêtre, la chapelle Lemanceau.

La Ville d’Angers a mis en place fin 2009 un groupe de travail sur la protection du patrimoine funéraire qui a aboutit avec l’aide des conservateurs de la Direction du patrimoine historique et de conservation des antiquités et objets d’art du Conseil Général à la proposition de classement de 4 autres monuments : la tombe Hérault, la tombe de l’Abbé pineau, Allard (Soldat de l’empire) au cimetière de l’Est et la colonne du curé de la trinité Simon Gruget au cimetière de l’Ouest.

Enfin, un périmètre de protection des monuments funéraires a été défini tout autour de la grande chapelle du cimetière de l’Est et dans l’axe de sortie pour préserver sur certains carrés l’ambiance du cimetière du 19e siècle.

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