Angers Noyant en faiblesse à Aix

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photo : Robert Poulain

Cette rencontre contre Angers Noyant Handball avait tout du match piège. Face à la lanterne rouge du championnat, les Aixois ne sont pas tombés dans le panneau en l’emportant 28 à 26 après quelques frayeurs. Souvent mené au score, AIx a trouvé les ressources nécessaires pour assurer l’essentiel.

En proie au doute après la défaite à Villeurbanne, les Aixois qui n’avaient plus gagné à domicile depuis le 24 septembre dernier ont su rebondir devant les quelques 700 spectateurs de la salle Louison Bobet. Face à une équipe d’Angers accrocheuse qui avait à coeur de bonifier son premier succès de la saison, les joueurs de Didier de Samie se sont fait violence pour conserver leur invincibilité à domicile. Ce succès leur permet d’intégrer le top 5 du championnat de Pro D2 à une distance raisonnable des leaders.

Si l’entame de la rencontre est à mettre au profit des Aixois (3-1), les Angevins ne tardent pas à prendre le contrôle des opérations. S’appuyant sur une défense agressive et des montées de balles bien exécutées, les coéquipiers de Julien De La Breteche se détachent au tableau d’affichage (8-11 à la 20e puis 10-14 à la 25e). Crispé, Aix malgré de bonnes intentions ne parvient pas à développer son handball et s’en remet aux frappes d’un Isailovic inspiré et volontaire. A l’approche du repos, profitant d’une baisse de régime de leur adversaire, Lhermet, Michel et Illes trouvent le moyen de rééquilibrer les débats (14-14). Ce qui promet une seconde période animée.

A ce petit jeu-là, Angers tente le tout pour le tout et ça paye. Profitant d’une supériorité numérique après l’exclusion temporaire de Michel, Bouchkara et Motta multiplient les assauts (18-22 à la 42e). De retour au complet, Aix reprend ses esprits. Auteur de plusieurs arrêts décisifs, Robin Cappelle entend son prénom scander par les supporters. Le Serbe Isailovic, très entreprenant au poste d’arrière droit, fait sauter le verrou. La défense angevine montre de gros signes de faiblesse et d’affolement. Vially sous les yeux de ses parents égalise à 22 partout. Illes enfonce le clou à 25-22 (52e). Mais cette fougue libère forcément quelques espaces. Les Angevins qui ont bien failli l’emporter à Saintes, Billère et Mulhouse ne désarment pas (26-25 à la 55e) mais voit leur dernier espoir réduit à néant sur une dernière chevauchée du pivot algérien Abdou Hamad.

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