En 2016, changement aux Accroche-cœurs d’Angers, l’Apocalypse n’est pas loin !

Ville d’Angers – Thierry Bonnet -En 2016, changement aux Accroche-cœurs d’Angers, l’Apocalypse n’est pas loin !

L’annonce en a été faite hier soir par l’adjoint à la Culture à Angers, ce n’est plus la Société Acquaviva qui dirigera les Accroches-Coeurs à Angers mais la société niortaise de Jacques Humbert, le Loup Blanc en deviendra la programmatrice.

Après 6 ans de bons et loyaux services, Exit la société de Philippe Violanti qui avait pourtant postulé à un nouveau projet pour le traditionnel festival de septembre à Angers.  « La candidature d’Acqua Viva était de très grande qualité, c’est la fin d’un cycle et il fallait repartir sur quelques chose de nouveau». explique l’adjoint à la Culture d’Angers

Fini la Direction artistique du Festival qui sera repris en main par la Ville et un programmateur a été selectionné pour un an. Jacques Humbert et sa société Le Loup Blanc, spécialisé dans les Arts de la Rue, et le video-mapping. Autre nouveauté le coût, si auparavant la direction artistique du festival angevin se budgétisait autour de 235 000€ annuel, aujourd’hui, le recrutement d’une société programmatrice revient à la collectivité à 56 000€. Avec ce gain, « nous augmentons de plus de 80 000 € les crédits d’achats de spectacles» affirme Alain Fouquet. Le budget des Accroche-cœurs passe de 1 Million d’euros à 950 000€ en 2016.

Coté spectacle, « l’idée est d’ancrer le festival sur le territoire » explique le Maire Christophe Béchu. Premier changement, Bienvenue aux « Accroches-coeurs d’Angers », l’idée est d’utiliser le festival et sa thématique pour qu’il « raisonne autour des politiques culturelles et urbaines de la ville ». En 2016, la thématique se dévoile autour de Jean Lurçat ( dont on fêtera les 50 ans de sa disparition, un certain 11 septembre), de l’Apocalypse ( que la ville souhaiterait inscrire au Patrimoine de l’Humanité) et la tapisserie du Chant du Monde.

Une édition du festival en 2016 qui promet bien des surprises, c’est promis !