Culture
« La vraie princesse » au théâtre des Ponts-de-Cé
La compagnie Piment Langue d’Oiseau se produira le lundi 10 avril et le mardi 11 avril aux Ponts-de-Cé. Troisième volet d’un triptyque autour d’un conte, « La vraie princesse » reprend le conte de « La princesse au petit pois » d’Hans Christian Andersen.
« La princesse et le petit pois », publié pour la première fois en 1835, est repris par la compagnie Piment Langue d’Oiseau les 10 et 11 avril 2017. Avec ces trois volets d’un triptyque de contes, la compagnie souhaite trouver un moyen de poser des questions aux enfants, notamment autour du thème du vrai et du faux, telles que : « qu’est-ce qu’une vraie princesse ? », ou même : « ce qui est vrai pour moi l’est-il pour vous ? ».
Un triptyque de conte
Le triptyque traite les contes d’une façon originale. Le premier volet, « Le P.C.R à l’Ouest », est une reprise du Petit Chaperon Rouge, qui consiste à réciter le texte intégral et originel de Charles Perrault. C’est l’interprétation, teintée d’humour, qui vient apporter l’originalité. Le deuxième volet, « 3B(ears) » est inspiré de « L’histoire des trois ours » et est joué en Langue des Signes Française et en Anglais. Pour ces triptyques, le récit est donc au centre de la création. La compagnie Piment Langue d’Oiseau fonctionne aux coups de cœur et s’inspire d’une méthode de travail proche de la sociologie.
Un théâtre sociologique
Le théâtre essaie bien souvent de faire oublier au spectateur qu’il est au théâtre. Il arrive parfois que la distanciation et la présentation de l’envers du décor répondent à un choix artistique et politique. Ce que souhaite la compagnie Piment Langue d’Oiseau, c’est faire de ce va-et-vient entre illusion et réalité une des pistes de réflexion de leur pièce. Le travail de la compagnie consiste à décortiquer tous les aspects du conte afin que les différents niveaux de lecture puissent s’adresser à chacun selon son âge, sa culture, son histoire. Dans chaque conte, il est question d’une quête d’identité et de conquête de liberté. C’est dans cette optique de compréhension du conte et des enjeux que sont proposés, à la fin de chaque représentation, des échanges entre les comédiennes et les spectateurs.
Des spectacles autonomes
Ces triptyques, créés par une même équipe, composée de Nathalie Gallard, Marie Gaultier, Christine Lhôte et Jacques Templeraud, peuvent être joués de façon totalement autonome. Destinés aux salles de spectacle, ils peuvent être également joués aux écoles, collèges, lycées, bibliothèques, bref, dans tout type de lieux, équipés ou non. Fort de cette force, la compagnie souhaite, par cette initiative, s’adapter au contexte économique actuel de la culture. Leur objectif est d’aller à la rencontre de tous les publics, même ceux qui n’en ont pas l’habitude ou pas les moyens d’accéder à la culture. Les deux comédiennes, Marie Gaultier et Christine Lhôte, jouent tous les rôles ! Et c’est avec trois fois rien qu’elles construisent un monde où le jeu de la réalité se transforme. « Comme les enfants, la compagnie invente un monde de papier auquel nous croyons, car tout est possible, le temps du spectacle ». Le plateau « devient une sorte d’établi » où tapis, rideaux, draps, mange-disque, eau, bouts de plastique, « font partie de la boîte à outils vivante ».
Informations pratiques :
Tarif : 7 € / Gratuit pour les accompagnateurs
Âge : À partir de 3 ans
Lieu : Salle Nelson-Mandela – 17 Chemin de La Monnaie – 49130 Les Ponts-de-Cé
Renseignements et réservations :
par téléphone au 02 41 79 75 94
ou par courriel à saisonculturelle@ville-lespontsdece.fr ou en ligne sur le site de la ville : www.ville-lespontsdece.fr
Réservation fortement conseillée, jauge limitée !
Elodie Longépé