Viticulture

Les vignobles durement touchés par le mauvais temps

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Cette saison est difficile pour les vignerons.

L’interprofession des vins du Val de Loire, « InterLoire » pointe du doigt la situation alarmante des professionnels de la filière. Puisqu’une parcelle sur 5 est touchée par les aléas climatiques. 

InterLoire est la troisième interprofession des vins d’appellation de France. Elle regroupe les territoires du Nantais, de l’Anjou, du Saumur et de la Touraine, autour de 50 appellations et dénominations réparties sur 38 000 hectares. Elle rassemble 2700 viticulteurs, 200 négociants et 16 coopératives qui commercialisent en moyenne 2 millions d’hectolitres par an soit 270 millions de bouteilles.

Elle dénonce leur filière qui est mise à mal par les différents épisodes de gel de fin avril ont touché l’ensemble du territoire ligérien causant des dommages qui nécessitent que des décisions soient prises.

« Notre filière est mise à l’épreuve mais des solutions existent. Le défi est certes technique, mais nous sommes surtout face à un défi collectif qui fait appel à notre capacité à nous mobiliser et investir ensemble avec force et détermination » a indiqué le Président d’InterLoire Gérard Vinet

L’agriculture durement touchée 

Face à ces vagues d’aléas climatiques, les professionnels du vin sont mobilisés pour définir les mesures à appliquer. « Le travail a déjà été engagé par les organisations de la filière et en particulier la CVVL (Confédération des Vignerons de Val de Loire), tant au niveau régional que national, sur les problématiques fiscales et sociales, assurancielles et les mesures de protection contre le gel. »

Interloire a souhaité communiquer qu’elle « appuiera l’ensemble des actions engagées et répondra aux besoins exprimés par la filière ». La commission Marché et Economie Prospective d’InterLoire se réunira au mois de juin pour « travailler sur les actions collectives à conduire : conséquences économiques des aléas, stratégie de gestion des stocks, prospective pour assurer durablement l’approvisionnement des marchés et éviter les variations à même de les déstabiliser. »

« Ces travaux seront conduits en lien avec les actions d’ores et déjà portées par la commission technique d’InterLoire sur l’outil de production (adaptation des pratiques culturales et du matériel végétal, lutte contre le dépérissement, réponses face au réchauffement climatique,…) pour lesquelles 600 000 € sont investis chaque année » tient à rappeler l’organisation.

InterLoire estime les dégâts à 20 % en matière de surface touchée. Cela dépend des secteurs géographiques. Le vignoble Nantais, Savennières, Brissac, Saumur-Champigny, Azay-le Rideau, Amboise, la vallée du Cher et la Sologne viticole ont été plus particulièrement impactés.

Il faut attendre la fin de la floraison, fin juin, pour pouvoir établir « une estimation plus fine des perspectives de récolte et connaître ainsi l’impact réel des dégâts sur les futures récoltes. »

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