Valérie Trierweiler était en dédicace ce samedi à Angers

Crédit Thomas Baritaud – Valérie Trierweiler était présente samedi dernier à Angers.

Samedi 17 juin à 16 h, Valérie Trierweiler était en séance dédicace à la librairie Richer à Angers. L’occasion de présenter son nouveau livre « Le secret d’Adèle » paru le 17 mai dernier.

C’est le premier livre de la journaliste à Paris Match et ancienne compagne de François Hollande, président de la République entre 2012 et 2017, depuis « Merci pour ce moment » qui s’est vendu à plus de 600 000 exemplaires en 2014. « Le secret d’Adèle » est un roman qui raconte l’histoire d’amour entre le peintre autrichien Gustav Klimt et son modèle Adèle Bloch Bauer au début du XXe siècle.

Pourquoi un deuxième livre ? « C’est pour moi quelque chose de très nouveau parce que c’est un roman donc c’est la première fois que j’écris sur ce genre et c’est un roman historique mais c’est avant tout une histoire d’amour. Il y a une toile de fond c’est le cas de le dire sur l’histoire d’un peintre et de son modèle Adèle Bloch-Bauer. Ce tableau est l’un des plus connus au monde, il a une histoire particulière, le tableau a été volé par les nazis et la nièce d’Adèle a mis plus de cinquante ans pour récupérer le tableau et elle l’a vendu en 2007 (ndlr 121 millions d’euros, dans le top 10 des tableaux les plus chères au monde). » avoue la romancière.

La genèse de « Le Secret d’Adèle ». « C’est différent car le livre précédent je parlais de moi et là j’ai eu envie de parler des femmes qui étaient au contraire très loin de moi par l’époque et surtout par le milieu; elle a vécu au début du XXe siècle et dans un milieu très très favorable, extrêmement fortuné. Donc cela m’a beaucoup intéressé d’essayer de comprendre cette femme, ce qu’elle a vécu et pourquoi elle avait ce regard si triste sur le tableau. Elle a un regard mélancolique alors qu’au départ elle avait apparemment tout pour être heureuse, on se dit qu’il s’est passé quelque chose dans sa vie. » décrit Valérie Trierweiler.

L’histoire d’Adèle Bloch-Bauer. « C’est une femme qui a vécu des drames personnels dans la mesure où elle n’a pas réussi à être mère après avoir perdu des enfants. Elle a pu renaître pour retrouver goût à la vie à travers une histoire d’amour passionnelle. Vous savez il y a des histoires d’amour qui détruisent et il y en a d’autres qui au contraire permettent de renaître. » raconte l’ancien compagne de François Hollande.

Un rapport entre la vie d’Adèle Bloch-Bauer et la vie de Valérie Trierweiler ? « Justement, il n’y pas de rapport. Ce qui m’intéresse c’est aller vers quelque chose de nouveau et de faire travailler mon imagination car je le redis ce n’est pas une biographie mais un roman donc j’ai dû faire travailler mon imagination. J’ai dû faire abstraction de ce que j’imaginais de cette histoire qui est un mystère total, on ne sait même pas en réalité s’il y a eu une histoire d’amour entre elle et Gustav Klimt, moi j’ai choisi cette option. Je fais vivre cet amour. » assure Valérie Trierweiler.

Les points communs entre les deux femmes ?  « C’est une femme qui finit par être engagée mais plutôt à la fin de sa vie puisqu’elle se politise, elle se rapproche des idées socialistes qui naissent à cette époque, qu’elle s’intéresse beaucoup au mouvement féminin, féministe qui sont à leur tout début; elle va du côté des plus défavorisés pour les aider, elle va aider les réfugiés. On peut toujours trouver des points communs entre deux personnes, il y a sept milliards d’êtres humains sur terre. » explique la journaliste à Paris Match.

Quel chemin de vie aujourd’hui ? « Le livre m’a permis d’ouvrir une nouvelle page de ma vie. Aujourd’hui quand j’entend les journalistes dire désormais vous êtes romancière pour moi c’est quelque chose de encore totalement inespéré, je ne me prétends pas à cela mais ça me fait plaisir. C’est le deuxième livre mais c’est le premier roman, j’ai déjà une idée pour la suite. D’abord je suis journaliste, je suis engagée, je suis mère de famille, je fais du sport, vous savez j’ai de quoi m’occuper. » confie Valérie Trierweiler.