Angers SCO
Le point mercato avec Stéphane Moulin, entraineur d’Angers SCO
Stéphane Moulin, entraineur d’Angers SCO livre ses impressions sur son groupe pour la première reprise d’entraînement après la finale de Coupe de France.
13 joueurs reprennent l’entraînement avec trois gardiens et trois jeunes. C’est donc avec un effectif réduit que Stéphane Moulin reprend le premier entraînement depuis l’affrontement avec le Paris Saint-Germain. « On a par rapport à l’année dernière, deux choses qui différent. Les africains à qui on a donné un temps supplémentaire de congé compte tenu de leur participation avec leurs sélections nationales. Et des joueurs qui vont arriver plus ou moins rapidement suite à une intersaison un peu plus difficile. » explique le coach angevin.
Deux cadres sont sur le départ
Concernant Cheick N’Doye. « Oui je l’ai eu (ndlr: au téléphone) mais ce n’est pas de notre fait. On sait ce qu’on veut avec lui, maintenant Cheick a de grandes exigences et nous on a pas des moyens supplémentaires donc je ne sais pas le timing par rapport à lui mais cela devrait se régler bientôt dans un sens ou dans un autre. » confie Stéphane Moulin.
Famara Diedhiou risque de partir très vite d’Angers SCO comme l’admet l’entraîneur scoïste, « Diedhiou, c’est très engagé, on va pas dire que c’est définitif mais on est sur une question d’heures. »
Une priorité absolue en terme de recrue ? « Il n’y a pas volonté absolu à vouloir un joueur en particulier, il y a seulement des choix et sur ces choix numéro 1, on essaie d’en faire le plus possible. Quand on est seul sur ce choix numéro 1 on est sûr d’y arriver quand on a des concurrents c’est plus difficile. » indique Stéphane Moulin.
Une lutté inégale sur le mercato
Comme le montre le transfert de Nicolas Pépé, l’Angers SCO n’a pas la capacité de retenir ses joueurs face aux autres clubs. « On a pas la force économique ou financière de pouvoir s’opposer à certaines choses. Sinon Nicolas Pépé serait resté, sinon Jonathan Bamba serait chez nous, sinon Famara Diedhiou serait resté etc. Mais on ne peut pas car c’est malheureusement la loi du football aujourd’hui. » concède le coach d’Angers SCO.
L’Angers SCO ne peut pas conserver à tout prix un joueur, le club souhaite préserver son équilibre avant tout. « On s’est préparé à toutes les éventualités mais on peut pas mettre l’équilibre d’un club en péril pour un joueur malgré tout ce qu’il représente, tout ce qu’il nous apporte ce n’est pas notre manière de faire. Si Cheick N’Doye reste on connait ses qualité, s’il part, vous savez qu’il n’y a pas beaucoup d’Ndoye dans le championnat, on devra trouver autre chose. On pensait que quand Kodjia, Boufal étaient partis que c’était fini pour nous et puis on a toujours trouvé des solutions pour que l’équipe reste compétitive. » relate Stéphane Moulin.
Le mercato plus agité que prévu
Il avait pourtant l’habitude de recomposer son attaque après les départs de Kodjia et Boufal mais il ne « s’attendait pas » à ce que les « départs » viennent bousculer le mercato angevin. « Ils avaient des durées de quatre ans mais la durée ne veut rien dire dans le football moderne. C’est comme ça, il faut s’y adapter mais c’est pas quelque chose qu’on souhaite quand ça marche bien. Après, le club existait avant et il existera après. Je ne dis pas que c’est regrettable mais on a le sentiment de ne pas être allé au bout de ce qu’on pouvait faire et c’est toujours un sentiment d’inachevé même si l’histoire a été belle. »
« On avait dit qu’il y aurait pas beaucoup mouvements cet été et on s’aperçoit qu’il y a ce qu’on veut et ce qu’on peut. » concède le coach. « Quand vous êtes en bas de la pyramide, il faut d’abord voir ce qu’il se passe au-dessus. Ce n’est pas un problème, c’est juste une autre méthode de fonctionner qu’on découvre et à laquelle il faut s’adapter et répondre. On doit progresser sur les trois, quatre mois qui arrivent et après on repart à zéro ou presque. » indique Stéphane Moulin.