Education
Plateforme Parcoursup. « Une plateforme dont le fonctionnement est régi par une loi… Qui n’a pas encore été votée ! » indique le sénateur Stéphane Piednoir
Aujourd’hui s’ouvre la nouvelle plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur, Parcoursup, alors même que ses contours restent encore flous pour les proviseurs et professeurs de lycées, pour les établissements d’enseignement supérieur et surtout pour les futurs bacheliers et leur famille.
Plus grave encore explique le député LR Stéphane Piednoir , « elle ouvre alors que le principe même de l’accès à l’enseignement supérieur fait l’objet d’une réforme, matérialisée par le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants, qui n’a pas été adoptée par le Parlement et dont la discussion au Sénat n’a même pas débuté ! »
Le sénateur de Maine-et-Loire appelle à la vigilance et demande à la Ministre de l’Enseignement supérieur, Madame Frédérique VIDAL, « d’entendre les inquiétudes des acteurs de ce système, dont certaines universités qui ont, par ailleurs, déjà fait savoir qu’elle refusait de mettre en place cette réforme. »
« Il n’est pas acceptable que la Ministre se contente de répondre aux inquiétudes des professionnels concernés mais aussi des parlementaires, uniquement en laissant entendre qu’il s’agit de la seule alternative au tirage au sort. Ce n’est pas contribuer au débat démocratique que de stigmatiser tous ceux qui émettent des critiques en les taxant de défenseurs du tirage au sort. Cette pratique étant la plus arbitraire et la plus injuste qui soit, nous nous accordons tous pour que ce ne soit plus jamais une alternative. »
« Dans les débats qui vont s’engager au Sénat à partir de cette semaine, j’attends de Mme VIDAL qu’elle ne se défausse pas et qu’elle entende les arguments selon lesquels cette réforme confond peut-être vitesse et précipitation. » explique le sénateur dans un communiqué.