Sante

Coronavirus. Aujourd’hui, le Maine-et-Loire passe la barre des 100 décès à l’hôpital.

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Crédit Samu Vendée.

Dans son communiqué du jour concernant la pandémie de COVID-19, l’ARS Pays de la Loire vient d’annoncer 341 décès à l’hôpital à ce jour dans la région (âge moyen 82 ans). Un nouveau décès aujourd’hui dans le Maine-et-Loire et 399 retours à domicile dans notre département à ce jour.

Dans la région, l’ARS annonce 5983 passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 dans la région, 679 cas confirmés dans le Maine-et-Loire , 20 personnes en service de réanimation dans les hôpitaux du département et 156 personnes hospitalisées en Anjou. On compte à ce jour 100 décès dans le Maine-et-Loire « Le nombre de nouvelles infections revient à la situation d’avant le confinement. Ce retour à la situation du début du confinement permettra de reprendre la détection et l’isolement de chaque nouveau cas pour maîtriser le risque de reprise épidémique. » indique Jean-Jacques COIPLET, Directeur général de l’ARS Pays de la Loire.

Surveillance en Etablissements Médico-Sociaux dont EHPAD dans la région: 435 signalements (307 EHPAD et 128 autres EMS), 1 893 résidents Covid (possibles et confirmés), 1 452 professionnels Covid (possibles et confirmés), 269 résidents décédés (dont 208 en EHPAD et 61 en ES)dont 63 dans le Maine-et-Loire « Toutes les mesures ont été prises pour garantir la santé et la sécurité des patients et du personnel » précise Jean-Jacques COIPLET, Directeur général de l’ARS Pays de la Loire.

Selon une étude menée par l’Université de Rennes, une modélisation prévoyait au 12 Avril que le non-confinement en Pays de la Loire aurait provoqué la décès de 7244 personnes contre 262 personnes actuellement.

« La diminution des admissions en réanimation s’accompagne d’une augmentation inhabituelle des admissions en soins de suite et de réadaptation.» indique l’ARS dans sa note journalière.

En effet l’impact d’un passage en réanimation sur l’organisme se révèle particulièrement marqué avec l’infection a Covid-19.

D’abord, parce qu’il s’agit de séjours en réanimation sous respirateur et d’anesthésie générale pour ventiler artificiellement qui peuvent être long. Jusqu’à trois semaines ou plus.

Parce que cette durée s’accompagne d’une fonte musculaire importante qui demande aux patients de réapprendre à marcher et à réutiliser les muscles endormis pendant 3 semaines.

Et surtout de réapprendre à respirer parce que le diaphragme a lui aussi ‘fondu’, et doit remplir à nouveau ses fonctions. En effet, le diaphragme, qui sépare thorax et abdomen, est en réalité un muscle respiratoire, qui en s’abaissant remplit les poumons à chaque inspiration.

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