Sante
Coronavirus. Un nouveau décès et 9 nouveaux confirmés ce lundi dans le Maine-et-Loire
Dans son communiqué du jour concernant la pandémie de COVID-19, l’ARS Pays de la Loire vient d’annoncer 351 décès à l’hôpital à ce jour dans la région (âge moyen 82 ans). Un nouveau décès aujourd’hui dans le Maine-et-Loire et 406 retours à domicile dans notre département à ce jour.
Dans la région, l’ARS annonce 6109 passages aux urgences pour suspicion de COVID-19, soit un taux de passage de 3% dans les hôpitaux de la région dans la région. 716 cas confirmés (+9) par diagnostic biologique dans le Maine-et-Loire , 21 personnes en service de réanimation dans les hôpitaux du département et 156 personnes hospitalisées en Anjou. On compte à ce jour 102 décès dans le Maine-et-Loire « Le nombre de nouvelles infections revient à la situation d’avant le confinement. Ce retour à la situation du début du confinement permettra de reprendre la détection et l’isolement de chaque nouveau cas pour maîtriser le risque de reprise épidémique. » indique Jean-Jacques COIPLET, Directeur général de l’ARS Pays de la Loire.
Surveillance en Etablissements Médico-Sociaux dont EHPAD dans la région: 441 signalements (313 EHPAD et 128 autres EMS), 1 860 résidents Covid (possibles et confirmés), 1 472 professionnels Covid (possibles et confirmés), 275 résidents décédés (dont 212 en EHPAD et 63 en ES) dont 63 dans le Maine-et-Loire « Toutes les mesures ont été prises pour garantir la santé et la sécurité des patients et du personnel » précise Jean-Jacques COIPLET, Directeur général de l’ARS Pays de la Loire.
Selon une étude menée par l’Université de Rennes, une modélisation prévoyait au 12 Avril que le non-confinement en Pays de la Loire aurait provoqué la décès de 7244 personnes contre 262 personnes actuellement.
« La diminution des admissions en réanimation s’accompagne d’une augmentation inhabituelle des admissions en soins de suite et de réadaptation.» indique l’ARS dans sa note journalière.
En effet l’impact d’un passage en réanimation sur l’organisme se révèle particulièrement marqué avec l’infection a Covid-19.
D’abord, parce qu’il s’agit de séjours en réanimation sous respirateur et d’anesthésie générale pour ventiler artificiellement qui peuvent être long. Jusqu’à trois semaines ou plus.
Parce que cette durée s’accompagne d’une fonte musculaire importante qui demande aux patients de réapprendre à marcher et à réutiliser les muscles endormis pendant 3 semaines.
Et surtout de réapprendre à respirer parce que le diaphragme a lui aussi ‘fondu’, et doit remplir à nouveau ses fonctions. En effet, le diaphragme, qui sépare thorax et abdomen, est en réalité un muscle respiratoire, qui en s’abaissant remplit les poumons à chaque inspiration.