Angers: Deux engins « rails-route » pour l’entretien de la ligne de tramway
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Angers- Les particularités du tramway imposent le recours à des engins spécifiques pour certaines opérations d’entretien de la voie. Le dernier, la balayeuse, a été livrée le 13 octobre.
L’entretien de la ligne de tramway nécessite des véhicules spécifiques. Equipés de roues pour la route mais aussi le rail, ils peuvent nettoyer la voie, déployer une nacelle d’intervention sur les lignes aériennes, voire même tracter une rame en cas de problème technique.
Dernière livrée, la « balayeuse » est arrivée au centre de maintenance mercredi 13 octobre. Très proche d’une balayeuse de rue, elle a été transformée en engin « rails-route »: dès qu’elle arrive sur la voie, des roues escamotables se posent sur les rails pour la guider précisément le long de la ligne.
Autre engin à utiliser cette technique: l’Unimog, qui elle a été livrée juste avant la première rame. Elle est en effet capable de déplacer les rames avant que l’alimentation électrique ne fonctionne, en les tractant ou en les poussant. « C’est une machine hyper-polyvalente, explique Jacques Landreau, directeur de la mission tramway d’Angers Loire Métropole. Elle peut jouer les dépanneuses, avec une puissance suffisante pour tracter deux rames en même temps, même dans la pente de la rue de la Roë. Sa nacelle permet d’intervenir sur les lignes électriques et, si besoin, elle peut aussi faire office de chasse-neige. »
L’Unimog sera notamment utilisée en décembre, au moment des premiers essais de ligne à La Roseraie. « La rame sera acheminée par camion jusqu’au carrefour du Haras, pour qu’elle soit déchargée à un endroit où la voie est pavée, et non engazonnée », explique Christophe Rose du groupement TSP, mandataire qui exerce la maîtrise d’ouvrage déléguée du chantier du tram. « Ensuite, l’Unimog tractera la rame jusqu’à La Roseraie. »
Fabrication locale
Suite à un appel d’offres, ce sont les modèles de la CMAR, basée à Durtal, qui ont été retenus. Chacun coûte entre 250000 et 300000 euros. « Il n’y aura besoin que d’un modèle de chaque type. C’est un investissement nécessaire et de long terme, et en l’occurrence au bénéfice d’une entreprise locale », conclut Jacques Landreau.
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