Sante
Coronavirus. Selon une étude du CHU d’Angers, un taux plus élevé de vitamine D dans l’organisme développent moins de formes sévères de la maladie.
Selon une étude menée par des hôpitaux dont le CHU d’Angers avec Cédric Annweiler, professeur en gériatrie , les patients atteints par le virus et présentant un taux plus élevé de vitamine D développent moins de formes sévères de la maladie.
Comme outil de prévention contre le coronavirus, en dehors des vaccins, des médecins recommandent la vitamine D. Certains d’entre eux ont même publié une tribune il y a quelques jours dans La Revue du praticien. Parmi les signataires, Cédric Annweiler, professeur en gériatrie au CHU d’Angers. Selon lui, « les personnes qui ont une concentration plus élevée de vitamine D lorsqu’elles sont affectées par le virus ont un meilleur pronostic, une meilleure évolution de la maladie, moins de formes sévères, moins de passages en réanimation et moins de décès. »
« C’est un rappel de bonne pratique : bien avant l’ère du coronavirus il était déjà recommandé que tout à chacun ait une concentration normale en vitamine D », poursuit Cédric Annweiler au micro de RTL. Selon lui, la porte de sortie de la crise sanitaire est à la fois le vaccin et le respect des gestes barrières, même si « cette vitamine est également une mesure importante dans le contexte que nous traversons. »
Cependant, la Haute autorité de santé ne partage pas l’avis de ces médecins. L’institution ne recommande pas la vitamine D pour tous afin de prévenir les formes graves du coronavirus car, selon elle, elle manque de preuves. Les effets sur la calcification des os, par exemple pour éviter les fractures, sont connus, mais dans le cadre de l’épidémie, les observations sont toujours en cours.
Les recherches pour un traitement se poursuivent
Un essai clinique piloté par le CHU d’Angers est en cours, mais l’hôpital ne présente pas cette vitamine comme un traitement miracle. Pour le moment, aucune nouvelle molécule ou nouveau traitement n’a été découvert.