Culture

Clap de fin pour la 18e édition du festival Cinémas d’Afrique

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Le festival du cinéma d’Afrique à Angers

Du 6 au 10 avril 2021 s’est tenue la 18e édition du festival Cinémas d’Afrique qui s’est construite avec la ferme intention de ne renoncer en rien aux échanges autour des films et des cultures d’Afrique…par-delà les frontières.

A l’heure où se boucle le festival le pari est largement tenu !

Programmateurs d’Angers…et d’ailleurs !

Pendant 5 jours à 20 h 30, du 6 au 10 avril Annie (Angers), Messaye (Paris), Pape Ndiaye (Dakar), Amdé (Seaux d’Anjou), Michelle (Savennières), pour ne citer qu’eux parmi la cinquantaine de programmateurs impliqués se sont retrouvés devant leur écran pour rejoindre leurs groupes respectifs de « programmateur ».

Au programme de chaque réunion, menée en visio conférence : les échanges sur les films du jour avec 8 à 9 autres personnes toutes de profils très différents.

9 films découverts…

Chacun des 9 films aura été discuté, sous pesé, décortiqué, analysé, chaque personne s’enrichissant du point de vue des autres. Et dans chaque groupe, une personne ressource d’Afrique ou originaire d’Afrique a pu donner un éclairage sur les films et leur contexte, de l’intérieur.

Un seul objectif : en fin de semaine déterminer ensemble, parmi les 9 films proposés, ceux qu’ils souhaiteront programmer en salle pour les partager avec le tout public, quand les salles rouvriront.

C’est ainsi qu’au terme de cette semaine les groupes ont programmé les séances suivantes :

  • Aza Kivy, Nantenaina Lova, 77 min, 2020 (Madagascar), documentaire et Awel Ayta, Rami Aloui et Nadir Mohammedi, 17 min, 2019 (Algérie), fiction.
  • Eyimofe (this is my desire), Arie Esiri et Chuko Esiri, 116 min, 2020 (Nigéria), fiction.
  • Tant qu’on vit, Dani Kouyaté, 90 min, 2016 (Suède/Burkina Faso), fiction et Daouda N’Diaye, Cent papiers, Paola Rima Melis, 13 min, 2020 (Maroc/France), documentaire
  • Brotherhood, Meryam Joobeur, 25 min, 2018 (Tunisie), fiction, Dagu, Aron Yeshitila, 19 min, 2019 (Ethiopie), fiction et Terremere, Aliou Sow, 32 min, 2015 (France / Mauritanie), fiction.

… et seront programmés à la réouverture des salles.

Des films à retrouver dans différentes salles de cinéma (400 coups, cinémas du Département) et également dans les maisons de quartier partenaires, lorsque ces structures rouvriront.

Ces séances permettront à Annie, Messaye, Amdé, Michelle de se rencontrer…en vrai cette fois pour partager leur coup de cœur et le bol d’air frais qu’aura été cette semaine de cinéma.
Ce festival aura été pour tous une expérience exigeante (7 h 20 de films à visionner et pas moins de 9h de débat dans la semaine !) mais ô combien enrichissante ! Une véritable immersion à la découverte de cinématographies peu connues en France. Et à travers les films, la rencontre avec une Afrique multiple, avec le talent des réalisateurs, avec des esthétiques singulières, avec des regards sur le monde qui incitent à l’ouverture et à la curiosité ; et au final la fascination de se rencontrer tous, dans ce contexte particulier de pandémie, petits morceaux d’une même humanité.

Clap de fin donc, pour cette 18 e édition spéciale, inédite, qui aura été un rendez-vous marquant de par son format certes, mais avant tout comme aventure humaine. De laquelle chacun ressort enrichi d’une belle diversité de regards sur le monde.

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