Premiers Plans: Agnès Varda «j’aime revenir à Angers» [VIDEO]

Agnès Varda en interview

Comme Jeanne Moreau, Agnès Varda à cette tendresse particulière pour « Premiers Plans », « une rencontre avec cette jeunesse du cinéma, un festival vivant »

Agnès Varda, photographe, plasticienne, réalisatrice. Si elle nous avoue «ne pas avoir assisté aux 25 éditions de Premiers Plans, néanmoins, j’ai bien dû en faire au moins 5 ou 6» un peu touche à tout, mais humaniste avant tout. Elle se nourrit de ses rencontres au fil des films où des documentaires qu’elle réalise et qu’elle nous présente aujourd’hui dans un coffret « Agnès Varda de-ci de-là »

Au fil de ses venues à Angers, « la grande dame » non par la hauteur mais par sa richesse dit « avoir une tendresse particulière pour le Musée des Beaux-arts d’Angers et la sculpture de Nicki de Saint Phalle, l’arbre-serpent », et de mémoire elle nous avoue déjà avoir exposé déjà il y a quelque temps à l’Abbaye du Ronceray «une exposition sur les patates » tout en énumérant sa philosophie de la chose habituelle.

Membre du jury ou en présentation du film au festival d’Angers, elle connaît bien la région, marié avec le Nantais Jacques Demy «une trentaine d’années d’amour » dit-elle, elle le rencontra en 1957 lors d’un festival du court-métrage à Tours, lui y présentait « le bel indifférent » avec Jean Marais et elle déjà, un documentaire sur les châteaux de la Loire «Ô saisons, Ô châteaux »

Un clin d’oeil à Catherine Deneuve qui sera lundi au festival, «je me souviens aussi d’un merveilleux moment passé avec Jacques au château du Plessis Bourré sur le film Peau d’âne avec Jean Marais et Catherine».

Avant de partir d’Angers et de regagner Aix-en-Provence pour une exposition qui lui est consacrée, elle nous livre son regret « ne pas avoir eu le temps de revoir les magnifiques tapisseries au Musée Jean-Lurcat ». Angevine de cœur, Agnès reviendra certainement nous raconter avec plaisirs toute sa nostalgie et ses rencontres multiples et enrichissantes.

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