Hockey sur glace
Brennan Sonne se livre sur la saison des Ducs d’Angers
Rencontre avec Brennan Sonne, l’entraîneur de hockey sur glace de l’équipe des Ducs d’Angers qui jouent demain soir le match 5 des Play-off face à Rouen.
L’entraineur canadien des ducs d’Angers nous parle de la saison en cours et ne pense qu’au prochain match face à Rouen, un match décisif pour sa formation déjà menée 3-1 dans cette confrontation de play-off. Sonne, accompagné de son assistant, Alexis Billard, et du manager général, Simon Lacroix, évoquent ensemble le développement du hockey sur glace en France, un sport encore peu médiatisé.
Vous avez pris du retard dans ce match de play-off, comment envisagez-vous la suite de cette confrontation ?
B.S: « Je ne pense pas à long terme, tout ce qui m’importe pour le moment est le match de demain, nous réfléchissons à un match à la fois, l’objectif est d’aller jusqu’au match 7 »
Comment sentez-vous vos joueurs à la veille de ce match capital ?
B.S: « Je les sens vraiment prêts pour gagner ce match, que ce soit physiquement ou mentalement, nous travaillons bien à l’entrainement donc nous sommes prêts »
Pensez-vous que Rouen est désormais favori pour ce match ?
B.S: « De toute façon Rouen est une grosse équipe, nous le savions avant le début de ce play-off, ils ont de très bons joueurs et c’est une équipe bâtie pour gagner des titres »
Avez-vous atteint vos objectifs fixés en début de saison ?
B.S: « Je pense qu’il est beaucoup trop tôt pour juger cela maintenant, je suis concentré et focalisé uniquement sur le prochain match, et pour savoir si nos objectifs ont été remplis nous allons attendre la fin de saison »
Estimez-vous que les Jeux Olympiques de Pyeongchang peuvent permettre au Hockey sur glace d’être plus médiatisé et plus pratiqué en France ?
B.S: « C’est une très bonne question, c’est difficile d’y répondre, le hockey n’est effectivement pas assez médiatisé à mon goût, même si après les JO de Vancouver puis ceux de Sotchi, la pratique c’est un peu plus développée ».
A.B: « Je trouve personnellement que même avec les JO cela ne change pas beaucoup, il n’y a eu que 26 heures de direct sur toute la compétition, ce qui reste très peu. Il n’y a que les passionnés ou les gens du milieu qui ont accès au hockey aujourd’hui. »
Mallory Bouron