Sante
Coronavirus. 10 cas confirmés dans le Maine-et-Loire et 42 dans la région.
Dans son bulletin quotidien, l’ ARS pays de la Loire annonce la prise en charge de 3 personnes résidant dans le Maine-et-Loire.
A ce jour, ce sont 10 personnes prises en charge et provenant du Maine-et-Loire. Dans la région, ce sont 42 cas confirmés, 8 de plus que ce mercredi, et 4 patients guéris.
« Le virus ne vient plus seulement de Chine et d’Italie. Il est présent sur tous les continents et circule déjà au sein de plusieurs regroupements de cas sur le territoire national. En Pays de la Loire, il n’y a pas de circulation intense du virus. Il n’y a pas de quatorzaine pour les personnes revenant d’une zone à risque ou d’une zone de circulation virale intense, mais des mesures de réduction sociale (ne pas rendre visite aux personnes fragiles, ne pas aller dans des rassemblements importants …). La quatorzaine subsiste pour les cas contact à haut risque. Dans les EHPAD et les USLD (unités de soins longue durée), l’intégralité des visites de personnes extérieures à l’établissement est suspendue. Des exceptions pourront être décidées pour des cas déterminés par le directeur d’établissement, sur la base des préconisations locales délivrées par l’ARS et la préfecture. Les Pays de la Loire sont toujours au stade 2 du plan de prévention et de gestion des risques, mais se préparent avec l’ensemble des professionnels de santé et des acteurs concernés à un futur passage au stade 3. » note l’Ars
Le CHU d’Angers se prépare à passer au stade 3
Le CHU d’Angers a convoque ce mercredi un CHSCT extraordinaire sur la question de COVID-19, sans le dire, la préparation eventuelle d’un « plan blanc » et le passage au niveau 3, avec des mesures visant à optimiser sa capacité d’accueil et de soin.
Des interventions non urgentes seront reportées
Mais en quoi consiste ce « plan blanc » ? Plusieurs mesures ont été annoncées par le CHU ce mercredi dont le renforcement de la réanimation avec 10 lits.
L’hôpital va organiser « la déprogrammation de certaines activités », afin d’optimiser les capacités d’hospitalisation et « d’organiser, si besoin, le renfort ». Cette réorganisation « prendra quelques jours pour être pleinement opérationnelle ». Ceci permettra au CHU d’être préparé en cas d’augmentation du nombre de cas.
Pour autant, si le syndicat annonce être « au rendez-vous si une crise sanitaire liée au Coronavirus venait à se déclencher dans notre établissement, il n’y a aucun doute ! » elle reste tout de même soucieuse, ce dispositif va forcément se heurter au manque de moyens dont souffre l’hôpital depuis de longues années. « la Direction reste dans une logique comptable et hors sol. Très peu d’éléments précis sur les mesures à prendre en cas de forte affluence de patients sur le CHU. Si elle nous indique être en lien étroit avec l’ARS des Pays de Loire, son lien et sa connaissance de la réalité du terrain, notamment des services accueillant des patients COVID-19 sont, eux, très éloignés. Dans ces conditions, nous restons très inquiets des conséquences pour le personnel et pour les patients d’un déclenchement du niveau 3 et d’un plan blanc. Notre Hôpital, comme beaucoup d’autres, a été frappé par des politiques de restriction budgétaire. Cette crise sanitaire met en lumière ce que nous dénonçons depuis des mois, l’hôpital est malade ! » dénonce le Syndicat Sud Santé Sociaux CHU Angers