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L’angevin Kevin Floch, met en avant l’horticulture et s’illustre aux Olympiades des Métiers

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L’angevin Kevin Floch, met en avant l’horticulture et s’illustre aux Olympiades des Métiers

A tout juste 21 ans, Kévin Floch a remporté la médaille de bronze aux 43èmes aux Olympiades des Métiers en Production Horticole à Strasbourg en janvier 2015. Originaire de la région parisienne, il a été amené a déménager dans la Sarthe puis à côté de Cholet. Depuis 6 ans maintenant, il vit sur Angers afin de pouvoir suivre ses études dans le milieu végétale. Kévin Floch a pris confiance en lui et voit l’avenir avec sérénité. Jeune homme sympathique et ouvert, il a tout de suite accepté de nous raconter son expérience. La rédaction a rencontré une personne passionnée par ce qu’elle fait. Il en veut et nous le montre. Entre son travail d’étudiant, ses stages, sa préparation au concours des Olympiades de janvier dernier et son travail en tant que surveillant de lycée, le jeune homme n’a pas beaucoup de temps pour lui. Mais, « Quand on sait ce que l’on veut, il faut foncer non tête baissée mais en réfléchissant tête haute » souligne Kévin Floch. Une personne impressionnante en qualités humaines et talents.

Angers Info : Comment vous est venue cette passion pour l’horticulture ?
Kévin Floch : Comme tous les autres élèves de mon collège, j’ai du effectué un stage découverte. J’avais choisi de le faire dans le domaine de l’horticulture. Depuis, je ne me suis plus arrêté.

A.I : Etes-vous plus confiant depuis que vous êtes médaillé de bronze ?
K.F : Pour quelqu’un de très timide comme moi, oui, c’est sûr, on se sent plus confiant. Je n’avais pas forcément très confiance en moi. Aujourd’hui, je me dis que je suis capable de réussir ce que j’entreprends.

A.I : Le stress, la fatigue… Ca n’a pas été trop difficile de devoir gérer toute cette pression ?
K.C : J’ai eu la chance d’avoir une coach mental, qui est Céline Nuribanel, enseignante en sciences et techniques horticoles. J’ai bénéficié de week-ends d’entrainement de sport pour m’aider à la gestion de mon stress, de la respiration ainsi que les postures à avoir durant les épreuves. Elle m’a beaucoup aidé, et je l’en remercie encore aujourd’hui.

A.I : Comment ont-réagi vos proches quand ils ont appris cette grande nouvelle ?
K.F : Ma famille n’avait pas pu se déplacer pour venir me voir, mais ils m’ont suivi en direct à la télévision. Ma mère a pleuré quand elle a su que j’étais troisième. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi intéressés par ce que je fais. Ils ont été super heureux !

A.I : Que vous a apporté le concours ?
K.F : Les Olympiades m’ont ouvert pas mal de perspective niveau relationnel. J’ai également fait un énorme travail sur moi-même. Je suis une personne très timide à la base. Mais j’ai appris m’ouvrir aux autres librement et à parler à l’oral sans crainte. Les Olympiades ont été, pour moi, une révélation.

A.I : Etes-vous toujours étudiant ?
K.F : Je suis titulaire d’un BAC professionnel Production Horticole. Je suis aujourd’hui une licence professionnelle en « biologie analytique et expérimentale des micro-organismes, du végétal et de l’animal » à l’IUT du campus de Belle-Beille, en vue de poursuivre sur un master.

A.I : Est-ce difficile de concilier études et passion ?
K.F : Il faut savoir gérer son temps. Ce n’est pas toujours facile en tant qu’étudiant. J’assure également le poste d’éducateur dans mon ancien lycée Le Fresne à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Je n’ai pas toujours des horaires faciles mais je suis très investi dan mon travail, que ce soit pour mes études ou dans la vie des lycéens. J’ai du faire beaucoup de sacrifices pour arriver jusque là mais je ne regrette rien. Je suis fier de mes choix.

A.I : Quels sont vos futurs projets ?
K.F : La nouvelle réponse est: Je ne peux pas aller à l’international, mon métier s’arrêtais aux Nationales. Mais j’envisage d’être jury pour les prochaines sélections régionales. Et je compte faire un Master ou un Master pro.

A.I : Quelle conclusion pouvez-vous tirer de votre très bon début de parcours professionnel ?
K.F : J’ai compris que tout est possible à qui se donner vraiment les moyens de réussir, de foncer, de s’acharner et de ne rien lâcher.

Alix Le Gal et Morgane Faucheux

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