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Moins de points de vente mais plus de surfaces en Maine-et-Loire.
Le CCI a livré son Observatoire du Commerce mercredi 11 avril, entre la baisse des points de vente, les vacances commerciales, l’augmentation des surfaces de vente et la banalisation du numérique, voila tout ce qu’il faut retenir de l’évolution du commerce en Maine-et-Loire.
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) a livré son Observatoire du Commerce en Maine et Loire, « Avec notre expertise, nos compétences et nos outils » précise Eric Grelier Président du CCI « nous analysons les évolutions et perspectives du commerce en Maine-et-Loire », cette étude mettra ensuite aux élus de prendre des décisions pour définir leurs futures orientations.
Diminution des points de vente et augmentation des surfaces.
Entre 2010 et 2017, le département a perdu 2,9 % de ses établissements de commerces. Le nombre de point de vente en Maine-et-Loire s’élève à 5 244. Aujourd’hui 25 % des communes sont sans commerce, ce qui représente 89 communes, elles se situent notamment à l’Ouest du département et concernent des territoires ruraux avec une population vieillissante. « Ces commerces disparaissent pour des questions d’opportunités du territoire » précise M. Grelier.À l’inverse l’évolution des surfaces de vente connaît une très forte augmentation depuis 2007, et se stabilise en 2015 en effet elle augmente de 3,3 % du territoire, pour atteindre 1 230 740 m2, ce phénomène s’effectue notamment au profit des grands projets commerciaux localisés en périphérie.
Cette stabilisation depuis 2015 se justifie aussi par un changement du mode de consommation, notamment avec la banalisation d’internet.
Les vacances commerciales en progression.
Les villes d’Angers et de Cholet sont les plus touchés par ce phénomène qui ne cesse d’augmenter dans les centres villes, seul Saumur semble épargné. Dans le centre-ville d’Angers le taux de vacance commerciale est passé de 7,9 % en 2015 à 9,6 % en 2017. À l’inverse Saumur connaît une diminution des taux, ils passent de 10 % en 2015 à 6.8 % en 2017 dans le centre-ville hors hypercentre.
« Aujourd’hui tout doit être réinventé »
Le Président du CCI a souligné l’importance de remanier toute notre vision du commerce, notamment avec l’émergence d’internet et du commerce en ligne. Il attire aussi notre attention sur les aménagements de la circulation des centres villes mais qui selon lui « n’est pas la cause de tout ».
Hélène Duros