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Emploi. 62% des Français voudront faire plus de télétravail après le confinement
Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a voulu savoir comment les Français réagiront après le confinement et s’ils étaient disposés à faire plus ou moins de télétravail. Une enquête* menée auprès de 2 915 professionnels qui dévoile des transformations importantes des mentalités et une volonté accrue de mettre en place une nouvelle organisation du travail à l’avenir.
Home… Sweet home office !
“Notre premier sondage réalisé après quelques jours de confinement nous indiquait que les trois quarts (76%) des Français en télétravail forcé regrettaient déjà leurs bureaux. Après quatre semaines d’expérimentation nationale du home office, les Français ont non seulement pris l’habitude de travailler de chez eux, mais ils voudront le faire plus souvent après le confinement,” commente Frank Zorn, co-fondateur de Deskeo. En effet, 62% des sondés expriment clairement l’envie de continuer de travailler à distance après l’épisode coronavirus. Seuls 12% ne souhaitent pas changer leurs habitudes et attendent patiemment de retrouver leur ancien rythme de travail.
En télétravail : plus de temps, plus de productivité et plus d’autonomie
Les Français détestent perdre du temps dans les transports. De ce fait, c’est ce gain que plus de 38% d’entre eux apprécient le plus dans le télétravail. Parallèlement, 27% valorisent le fait travailler au calme pour pouvoir se concentrer. “C’est la preuve que les bureaux ne sont pas adaptés aux besoins des salariés. L’open space favorise les échanges, mais pour se concentrer, les collaborateurs ont aussi besoin de pouvoir se mettre au calme. Heureusement, il existe des solutions qui ont fait leurs preuves !” confie Frank Zorn.
Les entreprises doivent davantage penser leurs espaces de travail comme des lieux de vie et s’inspirer de ce qui se fait à la maison. En télétravail, on apprécie de passer d’une pièce à l’autre tout au long de la journée. Commencer debout dans la cuisine pour organiser sa journée, s’asseoir à son bureau pour se concentrer, s’allonger sur le canapé pour favoriser la créativité, marcher sur le balcon pour parler au téléphone… “On peut retrouver ce confort au bureau en proposant des espaces variés et confortables qui donnent envie aux gens de venir travailler,” ajoute Frank Zorn. “Les entreprises investissent souvent 10x plus dans les salaires que dans le bien-être de leurs collaborateurs. Or, c’est un très mauvais calcul. En “économisant” quelques dizaines d’euros par m2 en travaux et mobilier, on paye souvent la différence en termes de productivité,” conclut-il.
L’avenir des bureaux
Pour pouvoir faire davantage de home office, 77% des femmes et plus de 82% des hommes sont tout à fait prêts à ne plus avoir un poste de travail attitré au bureau. “Une organisation en “flex-desk” (ou sans bureau fixe) permettrait aux entreprises de réduire la surface de leurs espaces de travail. Cette stratégie peut permettre de s’installer dans un quartier plus central et mieux desservi, d’investir dans du mobilier et des équipements plus confortables ou encore d’organiser plus d’événements internes pour conserver la cohésion d’équipe,” observe Frank Zorn.
Un seul collègue vous manque…
Comme le dit le proverbe “Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Lorsque l’on demande aux Français ce qui leur manque le plus quand ils travaillent à distance, l’émulation collective émanant d’un espace de travail dynamique (43%) apparaît ainsi en première position, devant le fait de pouvoir échanger facilement avec ses collègues (35%).
Pour ou contre ?
Les entreprises accepteront-elles le home office facilement ? 55% des Français pensent que leur société sera favorable au télétravail. Dans le détail, 4% déclarent que leur employeur sera tout à fait d’accord et 51% plutôt favorable. En revanche, 36% pensent que leur entreprise sera plutôt contre et 8% totalement opposée.
Acte de présence
Parmi les raisons invoquées par les sceptiques, 42% des hommes déclarent que le home office est incompatible avec leur activité professionnelle et 41% des femmes pensent que leur entreprise a une culture du présentéisme trop importante. Enfin, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à craindre que leur employeur leur refuse le droit de télétravailler par manque de confiance. “La culture du présentéisme est encore très présente en France. Un accompagnement est nécessaire pour aider les managers à faire davantage confiance à leurs équipes pour s’adapter au travail à distance. Espérons que cet épisode de télétravail forcé permettra de faire évoluer les mentalités pour aller vers un management à la performance et non plus à la présence,” observe Frank Zorn.
Smart company = Home office company !
La culture du télétravail va clairement s’imposer après le confinement. En effet, plus de 85% des Français auront un avis positif sur une entreprise qui proposera du home office. Inversement, 86% des travailleurs auront un a priori négatif sur une société opposée au télétravail. “Le télétravail n’est plus un bonus lorsqu’il s’agit de choisir un emploi. Les entreprises ont clairement intérêt à se montrer ouvertes au sujet du télétravail, tant pour attirer de nouveaux talents que pour les conserver. À salaire équivalent, il s’agit d’un argument de poids qui peut faire la différence au moment de faire un choix entre plusieurs employeurs“ conclut Frank Zorn.
Méthodologie : enquête réalisée auprès de 2 915 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 2 au 8 avril 2020. Profils des personnes interrogées : 19% d’indépendants, 81% de salariés. Nombre de salariés : 25% de 1 à 10, 36% de 10 à 50, 31% de 50 à 200 : 8% plus de 200. Répartition des secteurs d’activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d’études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro – Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.