Social-citoyenneté

Le mouvement se durcit aux Urgences du CHU d’Angers, entre 80 et 100% de grévistes selon les syndicats.

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Credit AM – Quinze jours après le début de la grève dans les services d’urgences des hôpitaux parisiens (AP-HP), le mouvement de contestation touche à présent le CHU d’Angers et d’autres hôpitaux en France.

Quinze jours après le début de la grève dans les services d’urgences des hôpitaux parisiens (AP-HP), le mouvement de contestation touche à présent le CHU d’Angers et d’autres hôpitaux en France.

Manque d’effectif, réduction des coûts, salaires bloqués … Pour l’ensemble des services d’accueil des urgences en grève à Angers et sur le territoire, les revendications sont les mêmes : des conditions de travail « insupportables » qui ne sont plus tenables pour le personnel médical. « Il y a des revendications locales, tel service aura besoin d’un personnel de sécurité, un autre de matériel plus adapté, de configuration des locaux. Mais dans tous les services d’urgences en France, il y a un manque d’effectif dû à une réduction des coûts depuis plusieurs années », déplore un syndicaliste. “ tout cela est détriment du patient, on assiste à une réelle dégradation de nos conditions de travail, nous vivons dans le stress continuellement” souligne une aide-soignante en grève.

Les urgences du CHU d’Angers sont entrées en grève depuis jeudi dernier suivant ainsi la voie de la vingtaine de services d’urgences de l’AP-HP, du CHU de Nantes, de Valence, du CH d’Aix en Provence, de Mantes la jolie, de la croix rousse à Lyon.

Réunis en Assemblée générale la semaine dernière , une quarantaine de soignants et administratifs ont partagé le constat que les annonces de la direction sont loin de répondre aux revendications du personnel “La direction a reçu une délégation de collègues la semaine dernière sans qu’aucune avancée n’ait été proposée.” souligne l’intersyndicale du CHU d’Angers. Ce matin, près de 80 à 100% des hospitaliers étaient en grève annoncent les syndicats.

La direction CHU d’Angers ne plie pas mais d’autres directions d’hôpitaux font marche arrière, “c’est le cas à Strasbourg ou Saint-Nazaire où la grève est suspendue et les revendications des fonctionnaires est en partie prise en compte.” explique Benjamin Delrue pour Force Ouvrière.

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