Politique
Maine-et-Loire : 3,7 millions d’euros de dépenses exceptionnelles à cause du Covid-19
L’endettement du département du Maine-et-Loire ne sera pas réduit après la crise du Covid-19. Le Conseil Départemental du Maine-et-Loire, qui se réuni exceptionnellement à Terra Botanica, s’apprête à voter un budget exceptionnel de 3,7 millions d’euros pour le Covid-19.
La crise du Covid-19 a provoqué de grosses dépenses au département du Maine-et-Loire. Une crise qui vient au mauvais moment alors le Conseil Départemental était dans une « course au désendettement« . Le département a dû réaliser près de 3,7 millions d’euros de dépenses dans l’achat, le financement et les subventions pour lutter contre ce virus. L’achat d’équipements de protection individuelle, le soutient à certains secteurs d’activités et les subventions supplémentaires étaient « nécessaires malgré la ligne de conduite du Conseil » indique Christian Gillet, président du Conseil Départemental.
Limité la crise
Le Conseil Départemental est conscient de la crise économique qui risque d’arriver s’il n’y a pas d’action. L’objectif est donc de limiter celle-ci quitte devoir faire des concessions sur la dette du département. L’endettement du département devrait augmenter de 11 millions d’euros suite aux dépenses réalisées pour le Covid et aux aides supplémentaires pendant la période de confinement. D’un point de vue social, le président du Conseil explique qu’il y a « une hausse des dépenses sociales d’un côté, mais des recettes en baisse, de l’autre« . De plus en plus de personnes sont devenus bénéficiaire du RSA (+6,1 % entre avril 2019 et avril 2020) et des aides ont été accordé pour certaines entreprises pour limiter la hausse du chômage qui existe depuis la crise sanitaire.
Des augmentations préférés aux primes
L’une des questions principales est les primes à accordés aux aides à domicile, les « grands oubliés du Covid-19« . Si les subventions accordées au SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) ont augmenté de 2 millions d’euros, les aides à domiciles, qui ont ne sont pas sous la responsabilité du département ne voient pas leurs revenus augmentés ou ne reçoivent de primes. La minorité départementale d’Anjou en Action a fait la demande d’un amendement « pour accorder une prime de 1 000 euros aux aides à domicile, ce qui mobiliserait un budget de 1,5 millions d’euros » déclare Grégory Blanc. Ce qui n’est pas de l’avis de Christian Gillet et de la majorité qui veut privilégier « une augmentation des salaires pouvant aller à 10%« . La minorité se dit « prête à retirer son amendement si cette augmentation est en plus des discussions de la CNSA« .