Citoyenneté
Le Maine-et-Loire accueille 120 nouveaux citoyens français
Lundi 1er juillet, le préfet du Maine-et-Loire René Bidal présidait la première cérémonie de naturalisation de l’année à la préfecture.
Lors de cette cérémonie, ce sont 120 personnes, originaires de 45 nationalités différentes qui se sont vu remettre le dossier d’accueil dans la nationalité française. Parmi ces « nouveaux français », 53 personnes et leurs enfants reçoivent la nationalité par décret et 33 personnes la reçoivent par déclaration, en raison de leur mariage avec un époux ou une épouse de nationalité française. A la suite de cette cérémonie très solennelle, marquée par l’écoute de l’hymne national et par l’appel nominatif des nouveaux citoyens, le préfet remet un dossier d’accueil. Ce dossier contient notamment une lettre de bienvenue du Président de la République, la charte des droits et devoirs du citoyen Français ou encore la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Dans son discours, René Bidal appelle les nouveaux citoyens français à « conserver une mémoire de votre passé car ce sont vos racines » et à désormais « se conformer aux lois, coutumes et valeurs de la Républiques française ». Il poursuit « La France s’est enrichie depuis de nombreux siècles par la diversité. Les intégrations réussies contribuent à la grandeur de notre pays ».
Un moment hautement symbolique pour les nouveaux ressortissants
Parmi les naturalisations, les nationalités d’origine les plus représentées sont marocaines (19 nouveaux citoyens), soudanaises (14) et tunisiennes (8). Les demandes de naturalisations peuvent parfois être complexes et requiert de la patience, parfois plus de 10 ans. Pour Messaoud Branci, agent de sécurité d’origine algérienne la procédure a été plus courte puisqu’il a fait la demande l’année dernière. Arrivé à Paris en 1999, il est installé à Angers depuis 8 ans. De ses mots, l’acquisition de la nationalité « est très importante, car elle permet de voyager, de voter ; C’est un changement dans le travail mais aussi pour la retraite car ça ouvre plus de droits ».
Le Préfet René Bidal s’attache à rappeler les droits et devoirs du citoyen. Au-delà du respect de la loi, le vote « est un devoir citoyen car c’est un droit durement obtenu, un acquis de l’Histoire de France ». Pour lui ces cérémonies sont « des moments de solennité partagée où l’on peut redire toute la richesse du modèle républicain ». Quant à l’intégration, pour qu’elle soit réussie, il estime que celle-ci nécessite « l’entière adhésion aux valeurs de la République ».
Arthur Rochereau