Politique
Un sénateur du Maine-et-Loire souhaite modifier le plan de relance de l’apprentissage du gouvernement
Stéphane Piednoir, sénateur « Les Républicains » dans le Maine-et-Loire, a déposé une proposition de loi visant à étendre l’aide à l’embauche d’un apprenti à tous les niveaux de qualification et à toutes les entreprises. Pour lui, le gouvernement utilise un dispositif trop limitatif excluant une certaine catégorie d’apprentis.
Après une crise sanitaire unique, la crise économique et sociale attendue impactera très certainement en premier les apprentis, notamment par le gel des recrutements dans les entreprises. Pour répondre à cette problématique, le gouvernement a proposé une aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis à travers un plan de relance dédié à l’apprentissage.
Pourtant, pour Stéphane Piednoir, sénateur du Maine-et-Loire, « cette mesure est trop limitative pour avoir de réels effets, puisqu’elle exclut plusieurs catégories d’apprentis et d’entreprises ». Ainsi, le sénateur a déposé une proposition de loi visant à étendre la mesure d’aide à l’embauche d’un apprenti à toutes les entreprises, sans restriction, pour « créer réellement l’élan nécessaire en faveur de l’apprentissage. »
Stéphane Piednoir estime dans son communiqué que « l’effet levier doit être suffisamment fort pour décongestionner le marché de l’emploi des jeunes et renforcer la compétitivité des entreprises. »
De plus, le sénateur Les Républicains souhaite rendre éligible à l’aide à l’embauche tous les étudiants apprentis, du niveau CAP au niveau Master ou équivalent (ingénieurs). « Rappelons qu’un apprenti sur trois, soit environ 150 000, est issu de l’enseignement supérieur. Considérer que ces étudiants sont potentiellement à l’abri des graves difficultés de recrutement qui s’annoncent serait une grossière erreur d’analyse » explique-t-il.
Lorsque Stéphane Piednoir a transmis sa proposition de loi, 68 autres sénateurs en étaient cosignataires.