Viticulture
Dorénavant le lieu de production du vin devra être plus visible sur l’étiquette de la bouteille !
Des millions de bouteilles de vin rosé espagnol ont été vendues comme du vin français, selon une enquête de la Répression des fraudes rendue publique début juillet. Aujourd’hui, la Député de Maine-et-Loire Stella Dupont et ses collègues du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie de l’Assemblée soutiennent la mesure du Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, de compléter la législation en imposant que le lieu de production du vin figure clairement sur le champ visuel de l’étiquette visible au moment de l’achat, sans avoir à retourner la bouteille.
L’enquête menée par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a permis de mettre en lumière la falsification de millions de litres de vin étranger, vendu comme du vin français.
Le groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie de l’Assemblée nationale, présidé par Marie-Christine Verdier-Jouclas, dont la Député de Maine-et-Loire Stella Dupont est membre , s’est saisi du problème en alertant Stéphane Travert, Ministre de l’agriculture et de l’alimentation.
Adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale, les amendements de Philippe Huppé, président de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin (ANEV) et d’Alain Perea visant à clarifier la provenance des vins sur les étiquettes, avaient été rejetés par les sénateurs. Une lettre avait ensuite été adressée à Stéphane Travert par les membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie, afin de témoigner du soutien des Députés membres de la majorité à ses amendements.
Suite à cette alerte et à la publication de l’enquête, le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation a pris la décision de compléter la législation en imposant que le lieu de production du vin figure clairement sur le champ visuel de l’étiquette visible au moment de l’achat, sans avoir à retourner la bouteille.
Les membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie soutiennent vivement cette mesure, qui permettra d’améliorer la traçabilité des vins et de lutter contre la fraude de manière concrète. “Cette décision répond aux attentes des consommateurs, des viticulteurs et des élus des territoires viti-vinicoles qui, tous les jours, défendent le travail, le savoir-faire et l’excellence des producteurs de vins français.”