Un trésor caché en plein centre-ville d’Angers, le palais épiscopal.[VIDEO][PHOTO]

L’Abbé Pierre Pineau, garde sagement les lieux, interdit au public, un gardien de la mémoire

Situé en plein centre-ville d’Angers se cache un trésor patrimonial, interdit aux visiteurs, nous avons ouvert pour vous les portes de l ‘ancien palais épiscopal d’Angers et de sa somptueuse salle synodale, des biens d’exception à préserver pour l’avenir.

Le palais épiscopal fut élevé au XIIe s en pleine période romane par l’évêque Ulger à la façon de celui de Reims. Il comporte au rez-de-chaussée deux vastes salles et au 1er d’une salle en forme de T ( T comme tau ). Ici se font les actes officiels de la vie ecclésiale. Au XVe siècle la salle en T est divisée en deux étages et le plafond exhaussé. Les divers travaux au cours des siècles sapent le style roman. Le palais épiscopal est néanmoins restauré entre 1860 et 1880, notamment par Prospère Mérimée. Une aile neuve est construite pour accueillir les appartements privés des évêques. Un somptueux décor peint est créé pour les salons d’apparat et la grande salle synodale. Ceci n’empêche pas l’expulsion de l’évêque en 1906 qui migrera vers le nouvel évêché ( séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1904 ). Le palais devient alors l’écrin des tapisseries du trésor de la cathédrale d’Angers jusqu’en 1954 puis de bureaux pour des associations catholiques. Aujourd’hui, le palais est fermé au public et réservé aux quelques réceptions cultuelles.

Exceptionnellement les portes du palais épiscopal seront ouverts au public lors des prochaines Journées du Patrimoine

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