Angers

Futur Contrat Etat-Région en Pays de la Loire : « un recul inacceptable de l’investissement de l’Etat dans l’enseignement superieur et la recherche »

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Région PDL – Christophe Clergeau

L’Etat vient de communiquer à la Région les enveloppes pour 2015-2020 du Contrat de projets Etat-Région. Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région des Pays de la Loire, réagit vivement à ces annonces, très éloignées des besoins du territoire. Alors que le Président de la République et le Premier ministre ont réaffirmé leur volonté de soutenir l’investissement public, les faits risquent malheureusement d’être en décalage avec les discours.
« Avec 45M€ sur 6 ans pour 2015-2020, l’enveloppe consacrée par l’État à l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche parait ridiculement basse et ne représenterait qu’un tiers de celui obtenu lors du précédent CPER 2007-2013. Un recul en total décalage avec les dynamiques et les besoins du territoire ligérien » dénonce Christophe Clergeau.

C’est une situation d’autant plus inacceptable «qu’elle ne tient compte ni de l’état des bâtiments universitaires existant dont la rénovation est souvent urgente pour assurer des conditions de travail décentes aux étudiants et aux enseignants, ni des dynamiques propres de notre territoire : qu’il s’agisse de filières économiques de plus en plus tournées vers la recherche et l’innovation, ou de la croissance démographique qui conduira nos établissements à accueillir environ 15 000 étudiants supplémentaires dans les prochaines années, soit 130 000 étudiants à l’horizon 2020. »

Ce désengagement est de surcroît porteur d’inégalités territoriales, car, comme le souligne Christophe Clergeau, « là où certaines universités et établissements de recherche français ont pu bénéficier d’enveloppes de 300 à 500 M€ au travers des investissements d’avenir ou du Plan Campus, les Pays de la Loire n’ont bénéficié que d’une participation de 30 M€ ».

Le 1er vice-président de la Région appelle l’Etat « à respecter ses engagements et à aller au bout des priorités affichées. Nous devons collectivement mener les investissements nécessaires mais force est de constater qu’aujourd’hui, les montants mobilisés dans le nouveau contrat de projets Etat-Région sont inadmissibles. Ils ne signifieraient rien d’autre qu’un abandon pur et simple de notre territoire. »

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