Sante
Coronavirus : Le préfet de Maine-et-Loire appelle à la « conscience collective »
René Bidal, préfet de Maine-et-Loire, appelle à la « conscience collective » suite à l’évolution de l’épidémie dans le département.
Face à l’aggravation de la situation épidémiologique, le Gouvernement a annoncé devoir « prendre des
mesures supplémentaires pour contenir la pandémie et ses conséquences sur la santé de nos concitoyens, ainsi que limiter les tensions hospitalières qui réapparaissent« . Ces mesures ont été appliqués, notamment par la création d’une zone « alerte renforcée ». Pour ce qui est du Maine-et-Loire, le département est toujours en zone d’alerte (zone rouge). Le Ministre de la santé, Olivier Veran, a introduit une nouvelle règle pour ce niveau, elle concerne « les fêtes (mariages, tombolas, évènements associatifs, fêtes d’anniversaire, communions…) organisées dans les établissements recevant du public seront limitées à 30 personnes« . C’est une contrainte supplémentaire générale qui reste limitée au regard des mesures plus restrictives qu’impliquerait un passage en zone d’alerte renforcée. Celui-ci induirait de fait « une jauge pour les grands rassemblements abaissée à 1000 personnes, l’interdiction des grands événements déclarés, comme les fêtes locales ou les fêtes
étudiantes, l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public, la modification de l’horaire de fermeture des bars, la fermeture de toutes les salles des fêtes et salles polyvalentes pour les rassemblements festifs et associatifs« .
Une conscience collective
Avec toutes ces nouvelles mesures, René Bidal appelle à la « responsabilité de chacun, car la maîtrise de la progression de l’épidémie en Maine-et-Loire ne dépend pas, loin s’en faut, des décisions réglementaires que je serais contraint de prendre, elle dépend d’une prise de conscience individuelle, des comportements et des gestes que le civisme et la raison imposent« . Pour le préfet, un des vecteurs principaux de la propagation du virus réside dans les « rassemblements festifs, souvent privés et familiaux, qui ignorent, dans une totale absence de prudence, les mesures barrières élémentaires« . Son souhait est donc « de ne pas imposer de nouvelles restrictions, mais il en va de nos comportements individuels et collectifs« .