Angers
Maine-et-Loire. Il existe encore des « réservistes clandestins » selon Le contre-amiral Antoine de ROQUEFEUIL
Ce matin, Le conseil Général de Maine-et-Loire signait une convention de soutien à la politique de la réserve militaire. Un moment pour l’Angevin et contre-amiral Antoine de ROQUEFEUIL, secrétaire général du conseil supérieur de la réserve militaire, de rappeler qu’en France « il reste encore des réservistes clandestins » qui ne se dévoile pas à leurs employeurs. Une vision partagée par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian.
En 2013, près de 60 000 réservistes opérationnels sont répartis entre les trois armées et la gendarmerie nationale dont 729 réservistes du Maine-et-Loire et 4 au sein du Conseil Général de Maine-et-Loire. Un réserviste doit effectuer au minimum une mission de 5 jours par an et 20 pour être opérationnel (en plus des 5 jours de disponibilités sur leur temps de travail les réservistes accomplissent leur temps de mission avec un complément le week-end ou sur leur temps de vacances). Il ne peut accomplir plus de 210 jours de missions par an et durant sa mission, il est rémunéré et sa couverture maladie sont prises en charge par l’État.
« Les réservistes sont un renfort quotidien des Forces armées » ajoute Antoine de ROQUEFEUIL , il assure aussi bien des missions des contrôles routiers, que de missions Vigipirate. La majorité des réservistes sont des salariés, « ils ne peuvent assurer leur mission que si leur employeur les autorise à les libérer » poursuit-il. Aujourd’hui 60 % des réservistes ne le signalent pas à leur employeur par peur de craintes ou représailles « Nous avons aujourd’hui dans la société un nombre de réservistes clandestins » indique le contre-amiral. Si l’Armée compte aujourd’hui plus de 330 conventions signées avec des acteurs économiques, le ministère de la Défense en souhaiterait plus de 500 fin 2014.