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Coronavirus : 3 patients transférés par avion dans le Maine-et-Loire et une situation qui s’aggrave

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Dans le Maine-et-Loire, « 3 patients, en provenance de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont été transportés par avion » annonce l’ARS des Pays de la Loire. L’ARS rappelle également que « la situation est grave ».

L’Agence Régionale de la Santé a donné rendez-vous à la presse ce mardi 27 octobre, pour évoquer la situation sanitaire mais également évoquer le transfert de 8 patients, en provenance de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans le Maine-et-Loire, le CHU d’Angers a accueilli deux de ces patients ce midi et un patient a été transféré à Cholet. D’autres transferts sont également attendus demain, en provenance de cette même région. L’ARS attend « entre 10 et 12 patients dispatchés dans la région« . Ces patients ont été transmis en service de réanimation, des services qui ne cessent d’augmenter leurs capacités de lits « on est confronté à une augmentation forte et on a augmenté la capacité de nos lits de réanimations. Cela se fait de manière progressive, mais elle est nécessaire » indique Cécile Jaglin, directrice générale du CHU d’Angers.

Prévision de 200 lits de réanimations au 15 novembre

A l’heure actuelle, 21 patients sont en réanimation dans le Maine-et-Loire, dont 17 au CHU d’Angers. La capacité de lit ne cesse d’augmenter et pour ce qui est du département, le professeur Alain Mercat, au CHU d’Angers, annonce que « la prévision de lits nécessaire, au 15 novembre, est de 200 pour les cas de Covid. Mais il faut également penser aux autres patients, non-covid. Il nous faudra 350 lits« . La direction du CHU d’Angers s’attend donc à « une pression bien plus importante qu’à la première vague« . Pour gérer au mieux cette deuxième vague, « le personnel non-médical va être mobilisé, dans les jours qui viennent, pour commencer à faire de la déprogrammation pour des soins considérés comme non-urgent » affirme le professeur Mercat, complété par son confrère Karim Asehnoun, président de Commission Médicale d’Etablissement (CME) « il faut tout de même appuyer sur le fait que les soins sont assurés. Il faut laisser le personnel géré ces déprogrammations, si vous n’avez pas d’information, venez vous faire soigner comme prévu« . Concernant la gestion des flux en réanimation, le CHU d’Angers collabore avec les cliniques possédant des services de réanimations pour leurs transférer des patients sortis de réanimation, mais qui doivent conserver un suivi. « Cela permettra de libérer des lits pour les cas les plus grave » explique le professeur Mercat.

A noté que dans le Maine-et-Loire, 150 personnes sont actuellement hospitalisés, dont 21 en réanimations. Le taux d’incidence à 340 pour 100 000 habitants dans le département et le taux de positivité est de 16,1 pour 100 habitants. Concernant l’agglomération d’Angers, Le taux d’incidence s’élève à 385 et le taux de positivité à 16,8. L’ARS pèse ses mots mais ne cache pas que « la situation est grave et il faut rester vigilant. Une partie de la population ne mesure pas les risques qui sont bien présent« .

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