Angers: La politique municipale angevine auprès des publics en difficulté des quartiers.

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Le conseil municipal d’ Angers du 25 octobre aura donc porté sur les résultats des efforts de l’équipe du maire d’Angers J-C Antonini. Pour défendre ce bilan, c’est l’adjoint aux affaires sociales F. Béatse qui a prit la parole. Afin de dégager des perspectives sur l’action à mener, celui-ci s’est appuyé sur les résultats du recensement public de 2006. Les principales conclusions indiquent que la pauvreté à Angers ne se situe pas uniquement -comme on pourrait s’y attendre- dans les quartiers prioritaires, mais aussi dorénavant en centre-ville. Cette population se compose en majorité de «  familles » d’une personne ( 52 % des ménages de la ville ) et de couples sans enfants. Dans les quartiers et notamment à la Roseraie et à Monplaisir, ce sont beaucoup de ménages avec enfants et très dépendants aux prestations sociales. La moyenne des revenus des angevins est de 1368 euros, se situant donc en deça de villes telles que Nantes ( 1513 euros ), Rennes ( 1509 euros ) ou St-Nazaire ( 1372 euros ). Rappellons que la moyenne nationale est de 1458 euros. Pour la municipalité, le grand responsable c’est l’Etat, dont la politique centralisatrice qui affaiblit les finances des collectivités territoriales jouant ainsi sur le pouvoir d’achat des angevins.

Le renforcement de l’action de la majorité :

Pour pallier le manque à gagner, le maire et son équipe ont donc décidé de soutenir les entreprises et l’emploi, le logement social et proposent des projets pour les quartiers. Elle multiplie les interventions dans les îlots sensibles, dynamise la mission locale angevine et développe des programmes d’insertion professionnels.En outre elle répond le plus possible aux fortes demandes d’aides sociales ( 11650 en 2009 ), propose la carte partenaire pour les publics sensibles ( 6700 ) et donne des «  coups de pouce » au permis ( 170 ). Sur le plan des transports un gros effort est fourni pour réduire le prix des abonnements à la Cotra. Ainsi 52 % des abonnés bénéficient à différentes échelles de réductions. La mairie diversifie également les modes de déplacement, avec les prêts de vélos. Pour 2009 on a compté environ 3500 utilisateurs. Enfin l’arrivée prochaine du tramway contribuera à faciliter les déplacements urbains

En ce qui concerne les jeunes, les collèges des quartiers prioritaires connaissent une baisse des effectifs dont de plus en plus de boursiers, et davantage d’orientations vers les filières courtes. Pour les anciens, l’accent a été mis sur l’aide à domicile et les animations.

Dans le domaine de la sécurité publique on constate une augmentation générale des incivilités ainsi que les atteintes aux personnes, même si les atteintes aux biens déclinent. En réponse aux problèmes de sécurité, la mairie a soutenu les correspondants de nuit ( 2900 interventions ) et la médiation dans les îlots sensibles.

La réponse de l’opposition :

Pour répondre au bilan de F. Béatse, l’opposition, par la voix de Françoise Le Goff, a déploré la dégradation de la situation sociale. Celle-ci a notamment fait état de la baisse du pouvoir d’achat ( inférieure à la moyenne nationale ), ainsi que de la montée des inégalités face à la réussite scolaire et à l’accès à la culture. Pour pallier au problème de la baisse du pouvoir d’achat, l’opposition a même proposé d’établir un fonds social de solidarité, financé par la « forte » taxe foncière, et qui serait versé aux organismes des HLM. F. Le Goff résume en une phrase la situation sociale : « Angers est une ville qui ne cesse de s’appauvrir ».

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