Menace de neige sur Angers samedi matin

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Le froid arrive sur Angers et son agglomération, les températures chutent frolant les degrés negatifs, Météo France indique que les premières giboulées devrait apparaître dès cette nuit dans le nord du département.

Un risque important d’enneigement est prévu sur Angers dans la nuit de vendredi à samedi, il est important de prendre ces précautions.Météo France a porté l’Anjou en vigilance jaune.

La neige est attendue avec impatience chaque hiver, sauf à basse altitude et en ville où elle est plutôt redoutée.

Explications avec Jérôme, prévisionniste à Météo-France.

A quelle période de l’année neige-t-il généralement ?

Sur les massifs montagneux, il peut commencer à neiger fin août-début septembre au dessus de 2000 m. En plaine, on rencontre fréquemment des épisodes de neige dès le mois de novembre et parfois jusqu’au mois de mai. Depuis une cinquantaine d’années environ, on constate cependant que ces épisodes sont plus tardifs dans la saison.

Quelles sont les difficultés de la prévision de neige en plaine ?

Jérôme : Une situation à neige, c’est d’abord une perturbation avec deux masses d’air contiguës, de l’air froid d’un côté, de l’air doux et humide de l’autre. Pour prévoir la neige et déterminer sa qualité, les prévisionnistes doivent d’une part évaluer l’activité et l’évolution de la perturbation, et d’autre part, estimer le plus précisément possible les températures de l’air et du sol. La prévision devient difficile lorsque la température avoisine 0°C. L’eau évolue alors plus ou moins rapidement entre trois états possibles : liquide, solide et vapeur.

Enfin, la prévision de la neige en plaine comprend non seulement les chutes de neige, mais aussi l’évolution du manteau neigeux : son maintien au sol, sa fonte, son regel et la formation de plaque de verglas, son épaisseur, ses qualités successives, la durée et la vitesse de ces différents états.

Quels sont les moyens utilisés par les prévisionnistes pour prévoir la neige ?

Jérôme : Nous utilisons bien sûr les résultats des modèles de prévision (simulations informatiques du comportement de l’atmosphère) que nous confrontons aux observations. L’imagerie issue des satellites et des radars permet de surveiller l’évolution des paramètres vent et température à différentes altitudes et de corriger les résultats des modèles parfois sur-estimés ou sous-estimés.

Si le modèle prévoit par exemple de la neige sur Paris, on pourra, grâce aux images satellite et radars, estimer l’arrivée de la bande de précipitations. Les radars ne permettent pas toutefois de distinguer entre la pluie et la neige. Les prévisionnistes détermineront s’il s’agit de neige ou non.

Avec Météo France

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