Citoyenneté
La laverie associative qui redonne goût à l’emploi.
À Angers, l’association Filalinge, est une laverie solidaire qui redonne goût à l’emploi. Un bel exemple de cette économie sociale et solidaire qui a le vent en poupe.
Ouverte en 1989 au pied d’un immeuble du quartier de Belle-Beille à Angers, l’association est accessible à tous. « À la base, nous ne proposions qu’un service de laverie solidaire », signale Marie Sauvaitre, directrice de Filalinge. Aujourd’hui, ce lieu de vie et de rencontre propose services et animations aux adultes comme aux plus jeunes et redonne pour certains goût à l’emploi, moyennant une adhésion à l’association (10 € l’année).
“Nous recréons du lien social pour ceux qui sont parfois le plus éloigné de l’emploi”
Machines à laver à disposition , mais aussi des animations quotidiennes permettent de créer du lien entre les habitants, comme le tricot où l’association et ses adhérents ont reçu le prix de l’Innovation sociale pour leur partenariat avec le SAMU social, pour la création de couvertures , bonnets et gants en laine qui sont redistribués lors des maraudes du Samu Social.
La machine à laver, modèle de lien social
Comment ça fonctionne ? On paie 1 € pour une lessive de 5 kg, 2,70 € pour une de 16 kg. Pendant que le linge tourne, on peut participer aux activités organisées par l’association et profiter des conseils des salariés de l’association et de ses bénévoles toujours présents. L’association reçoit le soutien du Département de Maine-et-Loire, du CCAS d’Angers et de la caf.
Redonner goût au travail.
Outre la laverie solidaire, Filalinge est un “modèle à part” comme le souligne le Président du Département de Maine-et-Loire Christian Gillet. En effet, autre mission de l’association, redonner goût au travail par l’emploi. L’équipe déploie toutes ses forces pour accompagner les adhérents vers un retour vers l’emploi.
Comment ? A travers des contrats d’emploi à temps réduit (3H/ semaine). Le salarié est accompagné sur une période de 8 mois, il évolue comme agent d’entretien au sein de l’association et la méthode fonctionne “sur 75 personnes déjà accompagnées, 70% retrouvent un emploi ou une formation à l’issue du contrat” se félicite la directrice.
Lundi prochain, de nouveaux salariés seront accompagnés par l’association, avec le coup de pouce du Département de Maine-et-Loire, dont le Président Christian Gillet état en visite aujourd’hui à l’association accompagné des Maires du canton et de Fatimata Amy, conseillère départemental