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Le Préfet de Maine-et-Loire autorise l’ouverture des commerces les dimanches 30 décembre et 13 janvier.

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Credit Angers Info –

Afin d’aider les entreprises à faire face à la situation exceptionnelle que connaît le pays en raison du mouvement des Gilets Jaunes et des différentes manifestations organisées depuis le 17 novembre, le Gouvernement a défini un certain nombre de mesures d’accompagnement des entreprises

Parmi ces mesures, figure la dérogation au repos dominical demandé par les organisations professionnelles et des établissements de vente au détail, compte tenu des pertes de chiffre d’affaires subies du fait des manifestations.

C’est pourquoi, le Préfet de Maine-et-Loire a pris ce jour un arrêté autorisant l’ouverture des commerces de détail alimentaires et non alimentaires les dimanches 30 décembre 2018 et 13 janvier 2019.

« Je rappelle cependant que cette mesure n’exonère pas les entreprises concernées des dispositions conventionnelles et du respect des droits des salariés, qu’il s’agisse des contreparties qui doivent être accordées ou du respect du principe de volontariat. » précise Bernard Gonzalez, Préfet de Maine-et-Loire

Eric Grelier, Président, remercie Monsieur le Préfet pour sa réactivité et pour l’arrêté qu’il vient de prendre dans ce sens. Il souligne qu’il appartient maintenant à chaque enseigne d’adresser sa demande dans les meilleurs délais à la Préfecture et/ou à la Direccte (paysdlud49.direction@direccte.gouv.fr).

« Nous sommes très attachés au repos dominical de nos salariés et défendons une position restrictive sur les demandes d’ouverture. Les comportements des consommateurs évoluent fortement et le commerce en ligne continue de progresser rapidement et massivement. Il faut donc, à certaines périodes de l’année, permettre aux commerçants qui le souhaitent de bénéficier de ces ouvertures dominicales (nous sommes loin des 12 ouvertures dans l’année permises par la Loi Macron ; en général pas plus de 5 dimanches en Maine et Loire). Aussi, le contexte très exceptionnel de cette fin d’année, avec un mouvement qui s’inscrit dans la durée, nécessite des réponses tout aussi exceptionnelles. Nous comprenons les revendications des organisations syndicales de salariés et nous sommes ouverts, comme le demande notamment la CFDT49, à ce qu’un débat sur ces questions puissent avoir lieu entre les différents acteurs du territoire début 2019 ; une fois l’urgence passée ! » souligne Eric GRELIER, Président de la CCI de Maine et Loire

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