Angers

« Si Notre Dame Des Landes se fait, ce sera au détriment d’ANGERS » selon Nicolas Cocuaud pour Servir Angers

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Credit Greenpeace .Nicolas Cocuaud

« Notre liste « Servir Angers » juge comme une provocation la publication des quatre arrêtés préfectoraux préalable au commencement des travaux du projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en cette période de trêve des confiseurs.

Nous tenons d’abord à rappeler que ce site est à 98% en zone humide, et que l’aéroport de Nantes Atlantique est bien loin d’être saturé. Si les conséquences environnementales, financières et sociales, ont largement été évoquées, nous voulons durant cette période de campagne électorale, insister sur les conséquences pour notre agglomération si NDDL devait se faire.

Malgré les milliards qui seraient investis dans l’aéroport lui-même, les trains, les routes,…. Qu’a-t-il été prévu pour Angers ? Rien à ce jour ! Quelles seront les conséquences en termes d’aménagement, d’infrastructures ferrées ou routières, d’équilibre des territoires ? Alors que la région Bretagne a présenté un plan d’aménagement pour l’ensemble de ces quatre départements, la région des Pays-de-la-Loire s’est limitée à l’axe NANTES/RENNES. Rien n’a été évoqué pour les autres départements, rien pour Angers pourtant deuxième agglomération de cette région de plus de 3 millions d’habitants.

Nous tenons à exprimer notre refus catégorique de cette logique d’hyper-métropolisation. Elle conduira à moyen terme à affaiblir la place d’Angers sur la carte des réseaux ferroviaires, puisqu’un projet porté encore dernièrement par le Président de la Communauté Urbaine de Nantes prévoit un tracé de ligne LGV avec un passage hors d’Angers !

C’est donc bien un enjeu majeur de l’avenir des Angevins, et donc des élections municipales de mars 2014. Notre liste refuse la logique de grande métropolisation inhérente à ce projet, qui se ferait au détriment de notre agglomération, et de l’équilibre territorial auquel nous sommes très attachés.

Ecologiste engagé, je reviendrai sur les raisons pour lesquelles je serai sur la liste « Servir Angers » au côté de Laurent Gérault, mais il en est une que je veux d’ores-et-déjà exprimé aujourd’hui. C’est sa vision d’Angers, son combat pour son territoire au-delà même des étiquettes politiques.

En défendant le Projet NDDL porté par leurs leaders nationaux AYRAULT et COPE, les candidats PS et UMP ne cautionnent-ils pas des stratégies qui affaiblissent Angers à moyen terme ? Derrière leurs déclarations, il est important d’observer les conséquences réelles de leurs actes. A aucun moment depuis 2010 ni à la région, ni au sein du syndicat mixte NDDL, ils sont intervenus (ou leurs représentants) pour s’opposer à cette logique « d’hyper-métropolisation », attirer l’attention sur l’oubli d’Angers et réclamer un projet d’équilibre territorial. Laurent Gérault l’a fait au conseil d’agglomération comme à la région, et ce avec pugnacité, de l’aveu même de ces adversaires.

Enfin dernier argument. A l’heure où nous demandons aux citoyens, de se serrer la ceinture, où chacun s’accorde pour dire que nous ne pourrons pas tout faire, le déménagement de NANTES ATLANTIQUE (qui fonctionne très bien) est il une priorité ? Il nous semble incohérent de financer un tel projet au vue de la situation des finances publiques. L’argent investit sur NDDL le serait au détriment de tous les autres projets de développement : innovation, énergies renouvelables, laboratoires de recherche, trains, transports en commun en site propre…. » selon Nicolas Cocuaud pour Servir Angers dont la tête de liste est Laurent Gérault.

Nicolas Cocuaud est aussi membre du Collectif des Citoyens Angevins Contre le Projet d’Aéroport de Notre Dame Des Landes et de Greenpeace.

Dans un de nos articlés précedents, « Le CESER écarterait Angers d’une prochaine LGV (Ligne à Grande Vitesse) ?. », l’institution indiquait « Selon le CESER, face à la saturation de l’axe ferroviaire Nantes-Angers, il convient d’engager dès maintenant la recherche des solutions (scénarios, financements…), en étudiant et chiffrant toutes les  hypothèses. La solution retenue devra assurer la desserte d’Angers, deuxième gare de la région. Cette étude, indispensable pour amorcer le processus de réalisation, devra être inscrite dans le prochain contrat de plan Etat-Région (2014-2020), insiste le CESER dans son rapport sur les Infrastructures de transport et de communication, moteurs de développement durable. » ce qui est indiqué aussi par un rapport d’octobre 2013 de l’institution « Dans la perspective d’une ligne nouvelle, la desserte d’Angers, seconde gare en importance dans la région après Nantes, doit être prise  en compte. »

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