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Maine-et-Loire: Quelles communes gagnent et perdent des habitants ?

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L’Insee publie aujourd’hui les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2016, commune par commune. Ils seront authentifiés par décret au Journal Officiel avant la fin de l’année.

Si le département de Maine-et-Loire rassemble 22 % des résidents de la région, il contribue seulement pour 15 % à l’augmentation de la population régionale. Entre 2011 et 2016, il gagne 20 753 habitants, l’équivalent d’une commune comme Chemillé-en-Anjou. Cette croissance s’explique à 80 % par le solde naturel : il contribue davantage à la hausse de population qu’en moyenne régionale, explique l’INSEE dans une analyse de Martine Barré, Amandine Rodrigues.

La population de Maine-et-Loire progresse de 0,5 % par an. Ce rythme, moins soutenu que celui de la région, est légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine et place le département au 27e rang.

Néanmoins, la croissance de population ralentit légèrement par rapport à la période précédente, sous l’effet du ralentissement du solde naturel.

La grande majorité des communes du département (72 %) connaissent une dynamique positive entre 2011 et 2016 ; mais cette part a nettement baissé par rapport à la période 2006-2011 (84 %). Toutefois, pour certaines communes du département, la croissance démographique s’accélère.

C’est le cas d’Angers, qui a perdu 3 534 habitants entre 2006 et 2011 et en a gagné 2 426 entre 2011 et 2016. C’est le plus fort gain de population de Maine-et-Loire. Le taux de croissance d’Angers est toutefois modéré (+ 0,3 % en moyenne par an) et est en deçà des moyennes régionale et nationale.

Quatre autres communes de l’agglomération angevine ont une augmentation importante de leur population : Trélazé (+ 1 840), Les Ponts-de-Cé (+ 928), Avrillé (+ 891), Saint-Barthélemy-d’Anjou (+ 609). Seule Sainte-Gemmes-sur-Loire perd des habitants (– 358). Au total, le pôle urbain d’Angers gagne 7 177 personnes en cinq ans. La population augmente aussi dans la couronne angevine : Le Lion-d’Angers (+ 801) et Loire-Authion (+ 601). Soulaines-sur-Aubance et Baracé ont, quant à elles, un taux de croissance annuel moyen supérieur à + 3 %. Au total, l’aire urbaine d’Angers gagne 15 368 habitants entre 2011 et 2016, soit 11 % de l’augmentation régionale.

Quatre des six communes de Mauges Communauté connaissent également une forte augmentation de population : Sèvremoine (+ 1 431), Beaupréau-en-Mauges (+ 961), Orée d’Anjou (+ 710) et Chemillé-en-Anjou (+ 621). Par ailleurs, deux communes ont un taux de croissance annuel moyen supérieur à + 3 % : Cernusson et Toutlemonde.

À Saumur, comme dans son aire urbaine, la population se stabilise entre 2011 et 2016 après avoir perdu des habitants entre 2006 et 2011.

A contrario, la population diminue à l’est du département entre Noyant-Villages et Montreuil-Bellay. Cholet perd toujours des habitants (– 703), mais la population de son aire urbaine poursuit sa croissance (+ 2 112).

Outre Sainte-Gemmes-sur-Loire, trois autres communes de Maine-et-Loire perdent plus de 100 habitants au cours des cinq dernières années : Noyant-Villages (– 329), Le May-sur-Èvre (– 170) et Montreuil-Bellay (– 131). Au total, 52 communes voient leur population diminuer parmi les 183 communes du département, alors qu’elles n’étaient que 30 dans ce cas entre 2006 et 2011.

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