Hippisme
Quinté. Le Grand Steeple-chase de Paris à Auteuil ce dimanche 18 mai 2025.

Direction Auteuil, ce dimanche 18 Mai 2025 pour le Tiercé-Quarté-Quinté +.Dans cette épreuve, Le Grand Steeple-chase de Paris à Auteuil ce dimanche 18 mai 2025.devront s’affronter partants. La course sera disputée sur 6000 mètres, et dotée de 900 000 €.
Le cheval âgé de 9 ans Gran Diose, vainqueur du dernier Grand Steeple-Chase de Paris, va tenter de réaliser un doublé dimanche à Auteuil dans la course la plus spectaculaire du calendrier hippique français opposé à 13 sauteurs d’exception.
Louisa Carberry, entraîneur de Gran Diose (Sennones, Mayenne)
« Vendredi dernier, Gran Diose a sauté avec son jockey Thomas Beaurain et tout s’est bien passé. Puis il a travaillé samedi et a fait un petit canter mardi matin cette semaine : tout va bien ! Il était calme, beau et se situe à un kilo de son poids de forme. Il aura fait aussi un petit exercice mercredi mais le travail est réalisé. Nous devons juste le garder en bonne forme. Je l’ai exactement comme je souhaitais l’avoir à ce moment de sa préparation.
Gran Diose est très bon sauteur. Il peut faire de grandes foulées, voire de petites devant les obstacles si cela se présente mal. Lorsque ça vient mal, il est très agile malgré sa taille. Il aime Auteuil. Parfois, nous pouvons voir des chevaux qui s’écœurent là-bas, mais Gran Diose est à son affaire à Auteuil. Il a pour lui aussi un rythme de croisière qui est élevé. Ce n’est pas un cheval qui change de vitesse comme certains, mais il peut maintenir son rythme pendant longtemps. Il n’a jamais été débordé dans ses courses. Et puis, il est aussi venu grâce à James Reveley, le jockey qui l’a formé pendant des années. Gran Diose est très pratique et on peut le monter où l’on veut dans une course. Les jockeys Clément Lefebvre et Thomas Beaurain m’ont tous les deux précisé qu’il était maniable. Gran Diose peut être monté de manière offensive ou attendre tout en étant à l’écoute. C’est important sur les longues distances. Nous ne sommes pas obligés de le monter dernier ou d’aller devant. Nous pouvons faire comme nous voulons et cela permet de changer de plans si cela ne se passe pas comme prévu pendant une course.
Par rapport à l’an dernier, je pense qu’il est resté le même. Mais j’avais vu un gros changement chez lui juste avant le Grand Steeple 2024. Je pense que son premier Grand Steeple lui a donné beaucoup de confiance ; de moral. Naturellement, il est assez sensible et timide dans son box. Au début, il n’était pas très sûr de lui, mais ce n’est plus le cas. Il sort la tête du box et demande où sont ses carottes (rires) ? C’est peut-être parce que nous l’avons trop gâté et que je n’arrête pas de lui dire qu’il est le meilleur ! Avant le Grand Steeple, l’an dernier, je l’avais trouvé dans la forme de sa vie. En 2024, qu’il gagne ou pas, il aurait fait une belle course car je trouvais que, physiquement comme mentalement, il était en grande forme. Tout au long de l’année dernière, il a su conserver cette forme. »
François Nicolle, entraîneur de Goliath du Rheu et de Diamond Carl (Saint-Augustin, Charente-Maritime)
« Mes deux partants, Goliath du Rheu et Diamond Carl, sont très bien. Ils ont fait leur dernier travail mardi matin et tout allait très bien. Ce sont des chevaux qui ne consomment pas, ils sont posés et dorment dans un parcours. Ils vont gérer leur course et nous essaierons de faire au mieux pour enfin, enfin, enfin remporter le Grand Steeple. Nous aurions pu avoir plus de réussite dans cette épreuve, par le passé, mais c’est comme ça ! »
Hugo Merienne, entraîneur d’Incollable et In Love (Chantilly, Oise)
« Tout s’est bien passé pour Incollable. Nous avons réglé deux ou trois petites choses et le cheval est bien. Sa dernière course lui a fait du bien, il avait besoin de cela car il était encore un peu rouillé et frais. Mais maintenant, il est bien posé le matin et détendu. Nous arrivons bien sur la course. Cela fait longtemps que nous attendons pour l’emmener sur le Grand Steeple. Le bon terrain ne le dérangera pas, il va dans tous les terrains. C’est un boxeur, il va tout le temps au combat. Peu importe le terrain et la distance, il adore ce qu’il fait ! C’est le jockey Felix de Giles qui va le monter. Il est venu le sauter lundi matin et il est revenu mercredi matin. »
« In Love a eu une grosse année l’an dernier. À la base, nous avions dans l’idée d’aller courir le Grand National, mais nous étions un peu « juste » en valeur handicap pour espérer rentrer dans l’épreuve. Nous sommes donc retournés à Pau en nous disant que nous allions courir le Grand Prix pour préparer ses objectifs printaniers. Mais il était fatigué et il manquait de fluidité. Le cheval est alors parti en vacances, puis nous l’avons repris gentiment. Il manquait beaucoup à Compiègne pour sa rentrée, mais à Lyon-Parilly, il m’a rassuré. J’ai vu ce que je voulais voir. Il est vraiment bien, en pleine forme. On le connaît : sur le papier, il est en dessous de Gran Diose et Grandeur Nature, mais il est de tous les combats. Il adore le bon terrain, il est bien, il n’y a plus qu’à… In Love a couru trois fois au-delà des 5.000m et à chaque fois, il a très bien couru. Sa force est qu’il ne fait aucun effort à galoper. Il fait le minimum, mais c’est aussi un peu son défaut car il peut vite manquer de tonicité. C’est pour cela que nous le courons en haies afin d’essayer de le rendre plus fluide, pour ne pas être pris de vitesse et sauter en avançant. À Pau, je trouvais qu’en ayant couru uniquement en steeple, il avait perdu de la tonicité et manquait de fluidité dans l’approche des obstacles. Je suis très content du cheval qui est comme l’année dernière (en 2024, il avait terminé quatrième du Grand Steeple). Le jockey Benjamin Gelhay lui sera associé. Nous hésitions à courir le Prix Arthur Veil-Picard à Auteuil ou même à Lyon-Parilly, qui était notre option favorite. Au même moment, Général en Chef a malheureusement connu un souci et Benjamin s’est libéré. Il l’avait très bien monté à Lyon et il va le remonter dans le Grand Steeple. Tous deux s’entendent très bien. »
James Reveley, jockey de Kolokico (Chantilly, Oise)
« Je pense que c’est un cheval qui peut bien faire la distance du Grand Steeple. À mon sens, il possède une bonne vitesse de croisière qu’il est capable de maintenir longtemps. C’est comme cela qu’il avait gagné le Prix Ferdinand Dufaure en 2024. Il y avait eu beaucoup de rythme et il avait pu suivre derrière les leaders avant de bien finir. Dans le Grand Steeple, si je peux le caler derrière les premiers en partant – afin qu’il se détende – et pour peu qu’il y ait du rythme, cela sera alors parfait pour nous. Devant, Kolokico peut aller par à-coups et tirer, mais parfois il peut se relâcher. Il est plus sérieux en étant monté dans les chevaux. J’espère que l’allongement de la distance fera la différence. Je suis très content de prendre part au Grand Steeple avec une chance pour l’entraîneur Emmanuel Clayeux. J’ai monté durant quasiment toute ma carrière en France pour lui. Ensemble, nous avons fini deuxième avec Gex du Grand Steeple 2022. Si nous pouvions gagner une place cette année, ce serait super (rires) ! »
Nicolas de Lageneste, propriétaire de Grandeur Nature (Saint-Voir, Allier)
« Dans le Prix du Vivarais, pour sa rentrée, nous n’avons pas voulu être dur avec lui. Il avait un peu moins d’envie. Je fais confiance à ses entraîneurs pour le mettre au point et qu’il retrouve du moral. Ce serait le cas. Il n’aura pas le terrain lourd qu’il apprécie, c’est cela qui est un peu handicapant. Il a eu des combats l’an dernier et il devait retrouver du moral. Je crois qu’Arnaud Chaillé-Chaillé et François Pamart ont fait le nécessaire pour que ce soit le cas. Il a été au paddock et tous les feux sont au vert. Il a l’expérience pour lui et il connait le parcours, ce qui sera un atout. Il est bien et il a été bien préparé. Il n’y a plus qu’à. »
Mickaël Seror, entraîneur de Le Roi David (Chantilly, Oise)
« En regardant un tout petit peu les courses, les préparatoires notamment, j’ai pu être déçu par certains chevaux. Le Roi David est courageux, c’est un très bon sauteur, et il va aimer le bon terrain. Ce sont des atouts que d’autres n’auront pas forcément. Nous relevons le défi avec l’optique de prendre une bonne place dans ce Grand Steeple. Nous l’avons couru en Plat à un moment où il enchaînait les gros handicaps, des courses peu évidentes à gagner. Pour lui redonner du moral, il fallait l’aligner au départ d’épreuves plus simples, afin d’arriver au top pour les bonnes courses. Ce choix a été bénéfique puisqu’il est revenu sur les obstacles en s’imposant. Une fois ses Quintés en haies remportés, nous l’avons dirigé vers le steeple, discipline où il s’est montré incroyable dans ses sauts, alors qu’en haies il pouvait être négligent. Le steeple est désormais sa vraie discipline, mais il doit encore prendre de l’expérience à Auteuil. C’est un cheval très précieux, qui fait attention à lui. C’est une qualité pour un cheval d’Obstacle ! Il a du cœur, il est généreux, mais il regarde beaucoup les obstacles. Dix mètres avant la difficulté, il a déjà pointé les oreilles pour tout analyser. Il a des radars au bout des sabots ! J’étais vraiment ravi de sa dernière sortie car il manquait de condition. Le jockey Baptiste Le Clerc va le monter. Il l’a essayé un matin cette semaine aux obstacles. »
Manon Scandella-Lacaille, entraîneure de Hasard de Brion (Calas, Bouches-du-Rhône)
« Cela lui arrive parfois d’avoir un contre-coup après ses courses, mais là, après le Prix Ingré, Hasard de Brion ne l’a pas eu. Il est magnifique et bien remplumé. Il arrive à point pour le Grand Steeple-Chase de Paris. Nous n’avons plus rien à lui apprendre. Hasard de Brion a sauté avant sa rentrée et c’est tout. Mon plus grand souhait pour dimanche, c’est que tout se passe bien. Nous y allons sans pression parce que même s’il est bon, il y a des chevaux excellents au départ. Il a pour lui d’être un bon marathonien, d’être un excellent sauteur. Cela reste une course… Une course d’obstacles, qui plus est. On ne vient pas pour rajouter un partant ou pour faire de la figuration : Hasard de Brion a une chance. Il a bien abordé les courses préparatoires en répondant présent.
Représenter ma région dans le Grand Steeple-Chase de Paris, c’est fabuleux ! Je trouve quand même regrettable qu’il n’y ait plus de courses d’obstacles par chez moi… Cela montre bien que chaque territoire a besoin d’avoir son programme d’obstacle. Il y a encore de l’obstacle à Nîmes mais ce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un programme. Nous allons donc courir nos chevaux à la capitale.
L’année dernière, nous avions fait l’impasse, par manque de maturité. Mais cette année, il est en pleine possession de ses moyens ! Je ne suis pas sûre d’avoir un jour un cheval dans l’Arc, alors en avoir un dans le Grand Steeple, c’est déjà formidable ! Je pense quand même que c’est plus accessible de tomber un jour sur un bon cheval d’obstacle. Mais avoir un cheval comme lui, au bout de cinq années d’installation… On est vraiment conscients de la chance que nous avons. »
Une synthèse: 6-10-13-11-12-14-9-8 La synthèse de la presse:8 – 9 – 12 – 5 – 14 – 11 – 1 – 6
Equidia:6-8-10-12-13-9-14-3
Europe1 :10-6-13-8-11-14-12-7
Le Parisien :
L’Alsace :13-10-12-9-6-14-8-4
Paris Turf :
RTL:6-10-8-9-14-13-12-1