Angers
Angers Numérique : « Fédérer les acteurs du numérique de la région »
Angers Numérique : « Fédérer les acteurs du numérique de la région »
Mercredi 18 avril, l’association Angers Numérique tenait une réunion d’informations dans les locaux de l’école des Créatifs, avenue de Lattre de Tassigny. L’occasion de proposer ses plans d’actions, ses projets et ses valeurs aux futurs membres potentiels présents ce soir là.
L’association Angers Numérique est née il y a quelques mois sous l’impulsion de deux entrepreneurs : Mickaël Esnault et François Rey de Vaucourt. Depuis 2001, Mickaël Esnault est à la tête d’Esnault Participations, société qu’il a créée pour aider les jeunes entreprises à se développer. François Rey de Vaucourt, de son côté, est le fondateur et l’ex-dirigeant de l’agence Cerkle, spécialisée dans le marketing et la communication.
Leur projet consiste à réunir au sein de leur association les acteurs du numérique, quels qu’ils soient. Pour Mickaël, il s’agit de « créer une dynamique autour du numérique dans la ville d’Angers, dans la région ». Il rappelle qu’Angers Numérique est une association et qu’il n’est pas question de business. Pour lui, « le but premier est communautaire : se retrouver, échanger et mettre en place des projets concrets. »
Le but final est plus ambitieux : obtenir le label de cantine numérique. Ce concept permet de disposer d’un espace physique de co-working (travail partagé) et donc d’un lieu d’accueil pour les personnes ayant un lien avec le numérique.
Pour faire vivre l’association, les deux collaborateurs ont d’ores et déjà cherché des partenaires et des sponsors. La ville et l’agglomération seraient également mises à contribution. Et chaque membre de l’association participerait à hauteur de 29,90€ par mois (tarif entreprise).
De nombreux représentants d’écoles supérieures ont assisté à cette présentation. Pour eux, ces échanges sont bénéfiques car les entreprises aident les écoles à construire les programmes d’enseignement. Les écoles ont tout intérêt à rendre leurs étudiants « employables ». De plus, il est primordial d’inciter les futurs professionnels du numérique à rester travailler dans la région.
Au sujet de l’association Maine Labs, elle aussi dédiée au numérique, ils répondent clairement qu’il ne s’agit pas de concurrence mais qu’au contraire, à l’avenir, des rencontres pourraient être organisées. Même idée pour l’association nantaise Ouest Numérique, « Pourquoi pas envisager un partenariat ? » confie Mickaël Esnault.
